Les parties concernées se sont entretenues au siège de la délégation et il a été convenu d’évacuer certains réfugiés du centre actuel et donner un délai de dix jours à l’Unhcr et au Croissant- Rouge pour trouver une solution aux Subsahariens sans papiers.
Les confrontations entre les Africains subsahariens et les Akkaras ont repris de plus belle et c’était attendu. Le nombre de ces réfugiés a beaucoup augmenté. Il dépasse les six mille. En revanche, les plaintes des citoyens de la ville sont quotidiennes. Le comportement de certains de ces Africains ne paraît pas correct, aux dires de ceux qui leur avaient loué des maisons ou les ont embauchés dans un emploi quelconque. Un grand nombre d’entre eux a ramassé une somme d’argent suffisante et a quitté Zarzis par voie maritime pour rejoindre illégalement Lumpedusa.
Dimanche dernier, un Africain a agressé une famille entière. La riposte des riverains ne s’est pas fait attendre. Ils ont bloqué la route principale qui relie Zarzis et Ben Guerdane et passe devant le centre d’accueil de ces réfugiés et mis le feu dans des pneus revendiquant le départ immédiat de ces réfugiés. L’agresseur a été arrêté en présence de la représentante du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Unhcr) qui s’est montrée compréhensive, du représentant du Croissant-Rouge et du chef du district de la sûreté de Zarzis.
Et pour apaiser la tension encore plus, les parties concernées se sont entretenues au siège de la délégation et il a été convenu d’évacuer certains réfugiés du centre actuel et donner un délai de dix jours à l’Unhcr et le Croissant-Rouge pour trouver une solution aux subsahariens, sans papiers, qui se trouvent en grand nombre dans les localités de Hessi Jerbi, Hmadi Boutefaha et El Ogla.