A l’occasion de ses 10 ans: Sofrecom Tunisie fait la part belle à l’innovation

high tech et innovation

L’objectif de l’entreprise pour les années à venir est de former ses ingénieurs aux métiers du futur et accompagner l’innovation.

A l’occasion de la célébration de ses 10 ans, Sofrecom Tunisie a organisé  une table ronde autour du thème “Capital humain et innovation dans le secteur numérique : quels enjeux et opportunités en Tunisie?”.

Michaël Trabbia, directeur exécutif Technologies et Innovation d’Orange et président de Sofrecom, a réaffirmé, à cette occasion,  l’engagement de l’entreprise et sa volonté d’être l’acteur de référence pour le développement du numérique en Tunisie et sur le continent africain. «Nous sommes heureux de vous retrouver, aujourd’hui à Tunis, pour fêter les 10 ans de Sofrecom Tunisie. Ce sont désormais plus de 1.000 emplois créés à Tunis depuis l’implantation de Sofrecom dans le pays. Les compétences hautement qualifiées de nos ingénieurs et développeurs recrutés dans les universités et écoles tunisiennes contribuent activement aux projets d’Innovation d’Orange. Nous sommes fiers de contribuer au développement économique de la Tunisie», a déclaré Michaël Trabbia.

Interrogé sur l’évolution de l’écosystème de l’innovation en Tunisie, Trabbia a souligné, dans une déclaration à La Presse, qu’il s’agit d’un écosystème  de grande qualité, mais qui demeure encore limité. Il a affirmé, en ce sens,  que la Tunisie est le deuxième pays d’implantation pour les équipes d’innovation et les  technologies de groupe. “On y a trouvé un écosystème avec  des compétences et des talents.

Et  au-delà de la formation, il y a un engagement et un dynamisme qui sont très forts”, a-t-il précisé. Toutefois, il a estimé que l’écosystème  est encore limité et ne touche pas toutes les catégories de la population. «Je crois qu’on a un vrai enjeu d’aller vraiment diffuser et chercher plus de jeunes peut-être dans des milieux défavorisés, et  dans les régions pour les amener vers ces métiers de demain”, a-t-il ajouté.

Former les ingénieurs aux  métiers du futur

Lors du débat qui a vu la participation des enseignants universitaires, des startuppeurs et des responsables Innovation,  les intervenants ont rappelé les enjeux de la transformation numérique et l’importance du capital humain comme un élément essentiel à cette transformation.  En effet, le pays est doté de 30 écoles publiques d’ingénieurs et 28 du secteur privé. Ces écoles assurent la formation des ingénieurs en 96 spécialités réparties sur 223 filières dont 60 en informatique.

L’objectif de Sofrecom Tunisie pour les années à venir est de former ses ingénieurs aux  métiers du futur et accompagner l’innovation. L’entreprise mise sur une formation de qualité et une stratégie de rétention des talents. “Pour anticiper les besoins en  profils et en technologies, on a commencé cette année à former nos ingénieurs avec des parcours personnalisés afin de les préparer et  les convertir de profils de développeur sur des technologies déterminées  vers de nouvelles  compétences, notamment le data scientist, le BI Business Intelligence, la virtualisation et l’ingénierie autour du Cloud”, a affirmé Samir Ben Zahra dans une déclaration accordée aux médias en marge de l’événement.

Guillaume Boudin, directeur général de Sofrecom, a ajouté que les engagements, que l’entreprise a  pris  pour la création d’emplois hautement qualifiés dans le secteur numérique, ont été dépassés. “Sofrecom Tunisie est devenue aujourd’hui la 1ère entreprise de services numériques en Tunisie, et autre élément de fierté, plus de la moitié de ses ingénieurs sont des femmes. Nous comptons poursuivre cette belle dynamique de croissance et de mixité, et faire de la transformation digitale un levier fort de développement et d’inclusion en Afrique», a-t-il précisé.

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