
Nos animaux de compagnie peuvent être la cible de différents parasites qu’il est important de connaître afin de mieux les combattre.
Les puces constituent le parasite externe des chiens et des chats le plus fréquent.
La maladie provoquée par les puces s’appelle la pulicose qui se traduit par des démangeaisons, des boutons et des croutes. On ne voit pas toujours les puces adultes sur l’animal, mais on peut repérer leurs déjections qui se présentent sous forme de petits débris de couleur noirâtre constitués de sang digéré.
Concernant les chats, vu qu’ils se toilettent beaucoup, il est très difficile de voir des puces, car elles sont ingérées régulièrement, ce qui induit à l’apparition de vers intestinaux provoquant plusieurs symptômes désagréables comme la diarrhée et des vomissements.
Les puces peuvent provoquer aussi une dermatite par allergie à leurs salives quand elles piquent les animaux, ce qui induira à des démangeaisons et des lésions au niveau du dos, de la queue et de la face interne des cuisses.
L’intensité des symptômes est indépendante du nombre de puces sur l’animal ; une seule piqure peut être suffisante pour déclencher cette dermatite.
Quant aux tiques, ce sont des acariens qui se nourrissent du sang des animaux. On les trouve dans l’herbe et elles se multiplient à des températures comprises entre 0 et 20 degrés Celsius, ce qui explique leur présence pratiquement toute l’année dans les régions tempérées.
Elles se fixent sur la peau après s’être accrochées dans la fourrure des animaux et se gorgent de sang pendant plusieurs jours, avant de se détacher pour aller pondre dans le milieu extérieur.
Elles peuvent transmettre des maladies potentiellement graves voire fatales surtout aux chiens.
On cite la piroplasmose, qui est liée à des parasites que la tique transmet à l’animal lorsqu’elle le pique. Ces parasites détruisent ses globules rouges ce qui entraîne une anémie et des insuffisances rénales et hépatiques et, dans les cas les plus sévères, la mort de l’animal.
Les symptômes les plus classiques d’une piroplasmose sont : une fièvre persistante, un abattement et des urines marrons.
Les tiques peuvent inoculer aussi l’eherlichiose. C’est une maladie qui est liée à une bactérie que la tique transmet à l’animal lorsqu’elle le mord. Elle se traduit par un abattement, une fièvre importante, une épistaxis, des urines avec du sang, des douleurs articulaires et, dans les formes les plus graves, l’animal peut décéder.
La prévention paraît donc primordiale au regard de ces maladies à prendre très au sérieux. Le but est d’éviter au maximum l’infestation de l’animal par les tiques et les puces.
Pour cela, il existe plusieurs produits répulsifs à choisir, selon certains critères : ces produits doivent avoir un effet persistant, en général 1 mois voire plusieurs mois une bonne résistance à l’eau et ne sont pas toxiques pour l’homme.
Quant à la leishmaniose chez le chien, elle est une maladie parasitaire chronique due à un parasite : Leishmania infantum. Et elle est transmise par la piqure d’un moustique : le phlébotome.
Dans sa forme classique, la leishmaniose canine s’exprime par des symptômes très divers tels qu’un abattement, un amaigrissement, une hypertrophie des nœuds lymphatiques, des lésions de la peau : squames et ulcères cutanés, un allongement excessif des griffes et une épistaxis.
Même si certaines avancées en matière de traitement ont vu le jour depuis une dizaine d’années, la leishmaniose reste une maladie grave pour le chien infesté.
Si votre chien fait des séjours fréquents ou vit en permanence dans une zone à risque, une vaccination est fortement recommandée. La vaccination permet de diviser par quatre le risque de développer la maladie.