5 filles mineures se font administrer des injections par des personnes inconnues : Une affaire troublante

Des mineures accostées par des personnes inconnues en blouse blanche qui leur administrent des injections. L’affaire prend de l’ampleur, inquiète de plus en plus les parents mais les protagonistes semblent invisibles pour le moment.  

Cinq filles mineures, dans trois gouvernorats différents, à savoir Tunis, Tozeur et Gafsa ont récemment reçu des injections par des personnes inconnues, nécessitant ainsi leur transfert à l’hôpital après détérioration de leur état de santé. Une affaire troublante qui est presque passée sous silence ces derniers jours en raison notamment de l’évolution de la situation politique dans le pays, mais qui ne manque pas d’inquiéter au premier degré les familles.

Des investigations en cours

Au début, l’affaire n’était pas prise au sérieux en raison de l’absence de réaction de la part des institutions officielles. L’information s’apparentait plutôt à une rumeur colportée par des fauteurs de troubles. Mais de fil en aiguille, et suite à l’augmentation des cas de jeunes filles mineures  qui ont reçu des injections à proximité d’établissements scolaires par des inconnus, l’affaire est devenue plus sérieuse. Le ministère de l’Intérieur n’est pas resté les bras croisés et a lancé une campagne sécuritaire nationale aux abords des écoles. Parallèlement, des investigations sont déjà en cours par des brigades spécialisées en vue d’identifier les protagonistes dans cette affaire. Pour sa part, le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes  âgées a rompu le silence et pris  les choses en main. La ministre, Amal Belhaj Moussa, a confirmé que la question du droit des mineurs fait l’objet d’un suivi particulier au vu du caractère « horrible» de cette menace, en attendant le résultat des investigations menées à propos de ce sujet.

Elle a souligné au passage la nécessité pour les délégués à la protection de l’enfance de traiter toutes les notifications liées à la menace pour l’enfance en coordination immédiate avec les autorités judiciaires, de sécurité, éducatives et sanitaires compétentes.

Dans un récent communiqué, le ministère a assuré que les délégués à la protection de l’enfance des gouvernorats susmentionnés se sont engagés auprès des victimes de ces abus, en assurant une assistance psychologique et physique et ont coordonné avec les autorités judiciaires et de sécurité impliquées dans le dossier.

Pour le moment, rien n’a filtré concernant les investigations en cours mais, selon une source du ministère de l’Intérieur, l’affaire est prise très au sérieux, d’autant plus que des mineurs sont pris pour cible. Et d’ajouter que des brigades spécialisées s’efforcent à la tirer au clair au plus vite.

Plus de peur que de mal pour les victimes

Sur les réseaux sociaux, des témoignages dont la véracité reste à confirmer font affoler encore plus les familles. Une jeune fille mineure s’est fait accoster par une dame en blouse blanche qui lui a demandé si elle était vaccinée contre le coronavirus ou non.

Comme la vérité sort des bouches des enfants, la  môme lui a fait savoir qu’elle n’a pas encore reçu le vaccin. Elle se laisse faire en toute logique.

Ce n’est qu’en rentrant à la maison que sa famille apprend la  mauvaise nouvelle. Elle fut transportée de toute urgence à l’hôpital où elle a été retenue. A défaut de vérification, il faut prendre ces récits avec la plus grande précaution.   

Dieu merci, plus de peur que de mal pour une jeune mineure qui a  été victime de cet acte vil et abject à Tozeur. En effet, elle a été transportée à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Rien de grave suite aux analyses effectuées, selon  la déclaration du  directeur de la santé régional le 7 janvier à une radio privée. La jeune fille a fait l’objet aussi d’une assistance psychologique.

C’est en toute logique que l’affaire commence  à prendre de l’ampleur.

Certaines questions restent en suspens et ne feront qu’alimenter les rumeurs si les protagonistes  ne sont pas arrêtés dans les prochains jours. De quoi s’agit-il réellement ? Nos jeunes filles mineures sont-elles prises pour  des cobayes ? On l’ignore pour le moment. Les familles ont besoin d’une réponse susceptible de dissiper leur peur et leur inquiétude.

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