Le CSS, comme son hôte espérantiste, aspirent à renouer avec la victoire afin de repartir du bon pied.
Seule la victoire dessinera un sourire sur les lèvres des supporters qui suivront le classico mettant aux prises cet après-midi le CSS à l’EST. Qu’il s’agisse des supporters sfaxiens ou espérantistes, seuls les trois points de la victoire leur feront oublier les dernières contreperformances. L’EST reste sur trois matches nuls successifs. Pour le CSS, c’est pire. Ce sont trois défaites consécutives. C’est forcément le temps pour que les deux formations sortent la tête de l’eau.
Efficacité, mon doux souci !
Le problème à l’Espérance, c’est l’inefficacité de l’attaque restée stérile lors des deux derniers matches malgré une nette domination des débats que ce soit contre l’ESS ou l’ESHS. Une problématique à laquelle Radhi Jaïdi tente de trouver une solution. Cet après-midi, il n’est pas exclu de voir l’EST évoluer avec deux attaquants de pointe. Selon les derniers échos, le coach « sang et or » pourrait aligner d’entrée Alaeddine Marzouki ou Nassim Ben Khélifa pour épauler Kingsley Eduwo. A notre humble avis, David Koffi, qui a laissé une bonne impression lors de son apparition contre l’ESHS, peut constituer la meilleure solution pour aider Eduwo à peser sur la défense sfaxienne tout à l’heure. Une chose est sûre, ce ne sont pas les solutions en attaque qui manquent, notamment au niveau des jeunes qui ont besoin d’être lancés dans le bain à l’occasion des classicos pour s’aguerrir. Que ce soit Farouk Mimouni ou encore Zied Berrima, ils ont besoin d’être bien coachés, tactiquement et surtout mentalement pour qu’ils s’appliquent suffisamment sur le terrain.
Une victoire pour s’en sortir
Côté sfaxien, on peut parler déjà de crise de résultats. Le CSS reste sur trois défaites consécutives et ce n’est pas rien. A ces contreperformances sportives, s’ajoute un manque de visibilité au niveau administratif étant donné que le club est géré par un comité provisoire. Jorge Costa, qui a ménagé lors du déplacement à Métlaoui, Aymen Dahmen, Firas Chaouat et Aymen Harzi pour avoir contracté de légères blessures musculaires, pourra compter sur leurs services tout à l’heure, à moins d’une mauvaise surprise de dernière minute.
Pour finir, quel que soit le onze de départ sfaxien qui foulera cet après-midi la pelouse du Stade Taïeb-Mhiri, seule la victoire permettra au club de s’en sortir. Dirigeants, staff technique et joueurs ont besoin d’un succès pour voir le bout du tunnel.
