Une espérance ragaillardie… : Au-delà de la victoire !

Beaucoup plus que les trois points de la victoire, l’Espérance a montré de très prometteurs signes de regain de forme et d’efficacité en attaque. 

Voilà qui est fait : l’Espérance a bien assuré ses arrières en terminant la phase aller du «play-off» sur une victoire franche face à l’USBen Guerdane (3-0) avant-hier au stade de Radès.

Ainsi, le leader «sang et or» se maintient en première place du classement et préserve son avance consistante de quatre points devant  son dauphin l’USMonastirienne qui semble être son concurrent le plus menaçant jusqu’à présent. Et de ce fait, leur match retour prévu le 26 courant à Monastir sera l’attraction principale de ce championnat.

Bien qu’avant cet événement majeur, l’Espérance aura à en découdre avec le CSS à Sfax demain même. Un duel qui, lui aussi, constituera un autre grand challenge pour l’équipe de Bab Souika.

D’ailleurs, c’est pour cela que la troupe de Radhi Jaïdi s’est bien approvisionnée afin de pouvoir se permettre un ou, au maximum, deux faux pas pour le compte d’un retour truffé d’embûches.

Net regain de forme

Le champion en titre est toujours à la quête des prouesses de ses grands jours. Depuis quelque temps, son rayonnement est quelque peu en berne. Mais avant-hier on a eu l’impression que plusieurs repères ont été retrouvés.

Même  les joueurs-clés, qu’on croyait trop usés pour rebondir de nouveau, semblent avoir repris du poil de la bête, à l’image de Hamdou El-Houni et Mohamed Ali Ben Romdhane qui ont fait une sortie très rassurante pour la prochaine étape cruciale.

Grâce à leurs sensations retrouvées, le milieu de terrain, qui reste la principale force de frappe de l’Espérance, a été dynamique.

En plus de cela, la défense, qui était littéralement au repos devant les Sudistes, a soutenu sans cesse l’attaque en contribuant fréquemment aux assauts offensifs. En témoigne le but marqué par l’Algérien Tougay à la 64’.

Rien n’a été concédé à l’USBG qui était constamment prise d’assaut par les attaques à répétition de son hôte. Ce fut à tel point que le gardien de l’Espérance, Mohamed Sedki Debchi, n’a, à aucun moment, été sollicité ou dérangé dans son monotone repos.

L’équipe sudiste, qui se trouve au bas du tableau de classement, paie, en quelque  sorte, les frais de l’éloignement de son stade local fermé pour travaux. Ce «handicap» a favorisé l’Espérance, dont les supporters ont investi le stade de Radès, présumé être le théâtre d’un déplacement.

Dans cette rencontre déséquilibrée, on a enregistré  plusieurs points positifs qui pourraient être exploités à bon escient par Radhi Jaïdi. Quoique tous ces points positifs ont été décelés particulièrement en deuxième mi-temps.

Badri, loin d’être fini !

En effet, après la sortie de Hamdou El-Houni, dont le rendement progresse visiblement contre un manque latent de fraîcheur physique, il y a eu la très payante incorporation du vieux briscard Anice Badri. Ce dernier a prouvé qu’ il est loin d’être fini. Ces ‘‘beaux restes’’ ont montré des vertes et des pas mûres à la pauvre défense adverse. Et grâce à deux assists lumineux, Badri va être à l’origine des deuxième et troisième buts marqués par Amine Togay (64’) et Farouk Mimouni (85’). Badri, un vrai régisseur et un animateur chevronné de l’attaque, cela vient d’être magistralement illustré. Sauf avis contraire de Radhi Jaïdi, la solution de l’attaque est désormais entre ses mains, grâce aux talentueux Badri et El-Houni.

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