A l’approche de l’été : Les estivants s’annoncent nombreux, mais…

Vu l’état des lieux actuels, on ne peut que regretter le passé, lorsque la commune de Zarzis avait obtenu, à deux reprises, le Prix de la présidence de la République.

Bientôt la fin des examens scolaires, et les estivants prendront d’assaut la ville de Zarzis, notamment la localité de Souihel. Et vu l’état des lieux actuel, on ne peut que regretter le passé, lorsque la commune de Zarzis avait obtenu, à deux reprises, le Prix de la présidence de la République.

En effet, on a bien averti la municipalité d’entamer des campagnes de propreté à temps, mais en vain. Aucune réaction et silence radio. Cela s’avère tard maintenant et la situation est difficile à maîtriser.

Seules deux notes ont été établies et affichées par la commune. L’une interdisant les marchands d’exposer leurs produits alimentaires, comme les fruits, les poissons, le jus de palmier… en plein centre-ville, l’autre invitant les citoyens à badigeonner les devantures de leurs demeures en bleu et blanc, au risque de devoir s’acquitter d’une taxe. Mais c’est comme si de rien n’était et les affiches sont restées lettre morte, sans suivi.

L’autre problème concerne les maîtres nageurs. Contrairement aux autres communes dans les villes côtières, Zarzis n’a pas pensé à ce genre de sauveteurs indispensables, du moins jusqu’à présent. L’été dernier, trois enfants ont péri noyés. Si la commune propose une liste de candidats, la Protection civile est disposée à leur dispenser des cours d’intervention et à leur montrer les endroits les plus dangereux. Une mission très utile et provisoire (juillet et août) qui pourrait être assurée par des étudiants. Pourquoi donc priver nos plages de maîtres nageurs ? 

Par ailleurs, les responsables du domaine public maritime (DPM) et des servitudes devraient assurer le suivi et le contrôle qu’il faut parce qu’on a constaté que certains citoyens ont obtenu des autorisations pour installer des cabines en bois, puis ils les ont entourées en dur. D’autres ont envahi même l’espace en agrandissant la terrasse qui les sépare de la murette pour placer leurs tables et chaises et interdire le passage aux piétons et aux baigneurs !

Dans ce cadre, Sousse et Ghar el Melh devraient servir d’exemples pour appliquer la loi.

Espérons qu’il sera encore temps. 

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