Le paysage politique tunisien est en pleine effervescence. Plus on s’approche de la date du référendum, plus les enchères des uns et des autres se font au gré des jours. Chaque jour apporte ainsi son lot de déclarations les unes plus fracassantes que les autres.
De part et d’autre, on essaye de tout politiser. Même les fais anodins se frayent un chemin pour décrier le projet de la nouvelle constitution ou pour l’enjoliver. Jamais la Tunisie n’a vécu pareil épisode de démocratie où des voix contraires s’expriment au grand jour sans violences ou affrontements. Certes, les échanges ne seront guère faciles avec une opposition à l’attelage aussi hétéroclite. Mais personne non plus ne cherche à briser la glace et rétablir la confiance entre les divers protagonistes. Et comme il y a trop de haine et de rancune entre eux, les appels à un boycott actif du scrutin entendent tout mettre en œuvre pour empêcher la tenue de ce scrutin sur le projet de la nouvelle constitution. C’est pourquoi la tension ne semble pas près de tomber pour tourner définitivement cette page de la vie politique du pays. Parce que personne ne discutera de rien tant que ses adversaires ne reconnaîtront pas la justesse de ses propos. Il est vrai que l’histoire a une fâcheuse tendance à bégayer mais on peine à imaginer comment ceux qui ont franchi le Rubicon de la contestation pourraient faire machine arrière sans donner à leurs bases respectives l’impression de se déjuger. Idem pour ceux qui tentent d’apporter leur soutien à cette constitution. Déjà, on dévie du processus politique, où tout est permis pour affûter ses armes et croiser le fer sur le terrain pour anticiper la défaite et recourir à la justice. Deux voies qui normalement ne se croisent pas mais qui ne peuvent qu’attiser la crise. Ainsi, des procès pleuvent de partout avec une forme légale mais avec un fond politique dont l’objectif n’est autre que d’intimider le gouvernement et les ministres avec l’espoir ténu de les pousser à quitter le bateau avant l’heure. Or, cette posture ultraradicale et belliciste ne sera pas de nature à favoriser l’émergence d’un dialogue fécond et surtout consensuel avant et après le référendum.
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Protégeons nos enfants et notre société !
Les enfants sont des êtres vulnérables incapables de donner leur consentement libre… -
Il n’y a pas de problème insoluble
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Dupont Lajoie
13/07/2022 à 20:18
Merci si Chokri. Comme toujours, la justesse de vos analyses nous inspirent confiance dans la sagesse de notre peuple…qui saura choisir entre la Tunisie du progrés et de la justice sociale…celle de ‘Maakel Ezzaim » …HABIB BOURGUIBA…et celle de la « HAINE »…DES ASSASSINS DE NOS MARTYRS BELAID ET BRAHMI…du retour au moyen âge…ennemis mortels de notre « ISLAM’… CELUI DE IBN KHALOUD, QUI A APPORTÉ TANT À LA CIVILISATION HUMAINE…Tous les AYATOLLAHS du monde n’y pourront rien…MAIS ON VERRA….NOUS SOMMES PRÉS…DERRIÈRE NOTRE KS…
Mohamed Mamoghli
15/07/2022 à 08:50
Deux voies qui normalement ne se croisent pas, mais qui ne peuvent qu’attiser la crise. Ainsi, des procès pleuvent de partout avec une forme légale, mais avec un fond politique dont l’objectif n’est autre que d’intimider le gouvernement et les ministres avec l’espoir ténu de les pousser à quitter le bateau avant l’heure. Or, cette posture ultraradicale et belliciste ne sera pas de nature à favoriser l’émergence d’un dialogue fécond et surtout consensuel avant et après le référendum. (La Presse du 15.07.2022). Par Chokri Ben Nessir
Directeur de la rédaction et des publications= Bravo ! Qualité : Haute qualification professionnelle, Cà fait plaisir de lire toujours et infiniment plus.
Cette situation en Tunisie est: يقادون ءالى الجنة بالسلا سل