Seize ans après, Othman Jenayah est de retour aux affaires. Il préside un comité directeur provisoire dont le mandat n’a pas été précisé.
Le provisoire qui dure. Voilà une situation que risque de vivre pendant un certain temps le club phare du Sahel. C’est que l’assemblée extraordinaire élective, qui devait se tenir aujourd’hui, n’aura pas finalement lieu, faute de candidats à la présidence de l’ESS. Une situation qui a amené le haut comité de soutien et le bureau directeur démissionnaire à nommer un comité directeur provisoire, présidé par Othman Jenayah qui revient aux affaires, 16 ans après avoir quitté la présidence de l’ESS.
Othman Jenayah sera aidé dans sa tâche par Hamed Kammoun, Ridha Ghozzi et Hassen Chaouech en qualité de vice-présidents. Kamel Ben Othman occupe le poste de trésorier, Kaïs Ben Ahmed celui de porte-parole du club, Amine Raïs celui de vice-président de la commission sportive et Hammouda Bouazza celui de vice-président de la commission juridique. Rafi Barka est le secrétaire général.
Le mandat de ce comité directeur provisoire n’a pas été précisé. Le provisoire risque de durer un bon bout de temps, des mois comme celui le cas du CSS.
La situation de l’ESS, comme celle du CSS du reste, devra inciter les décideurs politiques à accélérer le mouvement en vue de mettre en place au plus vite le projet de la nouvelle réglementaire visant à transformer nos clubs de football en sociétés sportives. Il est grand temps !
Rouatbi poursuit sa mission
Prévue lundi dernier, la reprise des entraînements de l’équipe première de football a été reportée de 24 heures. Les camarades de Yassine Chikhaoui ont donc retrouvé le chemin des entraînements sous la houlette d’Ikbal Rouatbi qui poursuit sa mission à la tête de l’ESS. Rouatbi devra faire avec les moyens du bord. Il ne peut compter que sur le même effectif, étant que le club est interdit de recrutements.
Othman Jenayah, dont le passage à la tête de l’ESS de 1993 à 2006 a été une réussite, saura-t-il redorer le blason du club ? C’est le vœu le plus cher des supporters étoilés. La mission de l’ancien-nouveau président ne sera guère facile. Les temps ont changé depuis 2006.
Walid NALOUTI
