CA | Les fantômes du passé renvoyés au placard : Le prix de la tranquillité

Le CA de cette année n’est donc plus sous la menace d’un retrait de points, mais ce CA-là ne roule pas pour autant sur l’or. Et c’est pour cela qu’en bons gestionnaires, les tenants du bureau en place ont trouvé la parade pour réduire les dépenses.

La reconstruction du CA est en marche. Les Clubistes préparent d’arrache-pied leur important rendez-vous des demies de la Coupe de Tunisie avec en ligne de mire la réception du CSS dimanche prochain. Le début du chemin est donc pour ce week-end.

Et la reprise sera ainsi anticipée pour les Clubistes, au même titre que le CSS, l’ASM et l’USBG. Après une longue trêve, plus d’un mois de break pour recharger les batteries suite à une année chargée et intense jusqu’à son terme, les Clubistes se sont vu concocter un planning assez lourd avec des répétitions quotidiennes, des stages et une série de matchs amicaux, avant de regagner leur centre d’entraînement pour peaufiner leur préparation.

La rentrée officielle du Club Africain interviendra donc dimanche prochain. Finis les tests physiques et médicaux, le travail foncier, la multiplication des combinaisons tactiques et les rotations de joueurs. Dès à présent, Betrand Marchand est fixé sur son ossature, son plan de jeu et même son équipe-type.

Ambiance joviale

Ces derniers jours, tous les jours, du côté du Parc A, les supporters scrutent et décortiquent les disponibilités, l’état d’esprit, la fraîcheur et les prédispositions du groupe. Particulièrement, sous la loupe, ce sont de «vieilles connaissances» qui ont été analysées sous toutes leurs coutures, Ben Yahia et Ouedhrfi par exemple.

Aussi, ceux que les fans portent notamment dans leur cœur, à l’instar de Zouheïr Dhaouadi, ont semblé pimpants et même fougueux pour la plus grande satisfaction des fans et de Bertrand Marchand.  Bref, l’ambiance est joviale et propice au travail.

Volet effectif maintenant, globalement, le CA actuel peut s’appuyer sur un groupe de jeunes assez aguerris (Chiheb Lâabidi, Skander Lâabidi et Hamdi Lâabidi, Cherifi, Sabo, Garreb, Snana et consorts), des repères situés dans les points névralgiques de l’équipe (Ghandri, Azouni, Dhaouadi, Khélil et même Farhati), ainsi que des alternatives de métier (Ghazi Abderrazek, Rami Bedoui, Ali Amri, Wissem Ben Yahia, Moez Hassen, Charfi et Yeferni) et des jokers compétitifs (Ouedhrfi, Kassab, Taous), en attendant le retour de Saber Khélifa et Kossi, tous deux convalescents.

Miser sur ses points forts

Le CA de cette année n’est donc plus sous la menace d’un retrait de points, mais ce CA-là ne roule pas pour autant sur l’or (les fantômes du passé peuvent cependant être renvoyés au placard). Et c’est pour cela qu’en bons gestionnaires, les tenants du bureau en place ont trouvé la parade pour réduire les dépenses.

A cet effet, depuis quelque temps déjà, dix joueurs ont renoncé à une partie de leurs dus respectifs pour un montant global de quatre millions de dinars. Traitements financiers renégociés, prétentions salariales réévalueés et joueurs jugés «hors de prix» libérés (Chamakhi). Dans un marché  «très spéculatif», le CA a, semble-t-il, réussi à compresser sa masse salariale, sans pour autant vider l’effectif de sa substance.

Et tel que présenté, le défi semble audacieux pour un club qui aspire à retrouver son rang dans un cadre rempli de bonnes ondes, à défaut de décrocher le gros lot immédiatement…

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