Pas de nouvelles, depuis mercredi dernier, sur l’embarcation de fortune qui avait à son bord cinq femmes, deux bébés et dix mineurs.

Les harragas qui ont quitté la ville de Zarzis, mercredi dernier, sont toujours portés disparus. Et depuis, leurs proches parents passent la nuit en pleurs, dans l’espoir de recevoir une nouvelle rassurante.

La grogne n’a pas cessé de monter dans la localité de Souihel. Samedi, les habitants ont barré la route principale qui mène vers la zone touristique. Dimanche matin, le nombre des protestataires a augmenté. Ils se sont dirigés vers le grand port de pêche pour faire pression sur les autorités locales et obliger les garde-côtes à prendre le large à la recherche du petit bateau qui avait à son bord cinq femmes, deux bébés et dix mineurs. Ils ont brûlé des pneus et les ordures en plein centre-ville, en ce jour de congé.

Pour apaiser la tension, le président de l’association «Le pêcheur», Bourassine, qui était omniprésent et n’a pas arrêté de faire des contacts avec ses relations personnelles en Libye et en Italie avait fait savoir : «Vendredi et samedi, il a fait mauvais temps. Lundi, l’association a mis à la disposition dix bateaux pour sortir de bonne heure faire le ratissage de la mer dans l’espoir de retrouver l’embarcation de fortune qui a quitté nos côtes mercredi dernier». Une information confirmée par le marin-pêcheur Chokri Gantri qui dit mettre toutes ses compétences à la disposition de cette opération de sauvetage.

Dimanche soir, on n’en savait toujours rien sur le sort de ces «harragas» dont les parents tristes sont rassemblés devant le siège de la délégation.

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