Accueil A la une Enseignement supérieur privé : 7 mille étudiants africains dans nos universités

Enseignement supérieur privé : 7 mille étudiants africains dans nos universités

Que l’enseignement privé en Tunisie se développe, se fait de plus en plus qualitatif, qu’il atteint des niveaux internationaux, qu’il attire les meilleurs labels, on le sait. On sait également que l’enseignement supérieur privé se fait de plus en plus concurrentiel au niveau national et international. On sait aussi qu’il brigue de faire de la Tunisie une plateforme ouverte sur l’Afrique, attractive pour les étudiants africains auxquels elle offre, à qualité égale et à coût moindre, une alternative à l’Europe.

C’est la démarche qu’entame Suptech, université privée exerçant depuis 1993, spécialisée dans la technologie et le management.

Partant du principe que l’Afrique est un continent jeune en pleine expansion, que la Tunisie en est la porte d’accès, et que notre pays offre toutes les conditions requises pour un enseignement de qualité s’alignant aux critères internationaux, Suptech a prospecté le Gabon, le Mali, le Cameroun et la Côte d’Ivoire, avant de se consacrer en un premier temps au Congo, deuxième pays d’Afrique après l’Algérie.

Ce pays compte 4 à 600.000 bacheliers par an. Pourquoi ceux-ci viendraient-ils en Tunisie ? Parce que la Tunisie a des relations historiques avec le Congo, parce que nos infrastructures sont bonnes, notre enseignement, garanti par l’Etat, reçoit chaque jour de nouvelles certifications internationales, et même si au point de vue liaisons aériennes nous sommes concurrencés par le Maroc, nos coûts d’enseignement sont bien moins élevés.

La Tunisie accueille à ce jour quelque 7.000 étudiants africains, mais ce chiffre est appelé à se développer de manière exponentielle.

Les dirigeants de Suptech en sont convaincus.

Et parce que l’enseignement est aussi une façon de créer des moments de convivialité, ils ont invité le célèbre chanteur congolais Werrason a donner un concert à Tunis pour les étudiants africains et tunisiens réunis. Cependant que son épouse, qui dirige une ONG : Ma-Mpata, venait à la rencontre des étudiants congolais de Tunis pour les aider à résoudre les difficultés qu’ils auraient pu rencontrer.

Charger plus d'articles
Charger plus par Alya HAMZA
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *