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Promotion immobilière : Le secteur a perdu 20 % de son employabilité

Mehdi Fakhfakh, président de la Chambre nationale syndicale des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, vient d’a rmer sur les ondes d’une radio privée que, récemment, la Chambre a mis en garde contre l’e ondrement des prix et la détérioration du secteur de la promotion immobilière. «Le secteur a perdu 20 % de son employabilité, soit 120.000 postes d’emploi. Ce problème aurait pu être évité à travers le démarrage des grands projets publics bloqués depuis des années, comme les hôpitaux et les routes… dont les fi nancements sont déjà alloués, mais qui ne sont pas activés ». Selon M. Fakhfakh, le secteur connaît une hausse vertigineuse des prix des matériaux de construction, ce qui est à l’origine de la cherté des prix de l’immobilier. « Les prix du ciment et des briques ont connu une hausse de 30 %, le fer a augmenté de 60 % et le prix du bois a, quant à lui, augmenté de 100 % ». En plus de la hausse des prix des matériaux de construction, la pénurie des terrains a aussi impacté les prix des appartements et maisons, dont le m2 est passé de 400, à 1.500 dt pour le logement social, voire 1.750 dt, en l’espace de 15 années. M. Fakhfakh a appelé à réviser les plans d’aménagement et à revoir la nature de nombreuses terres. Concernant le dossier du programme du premier logement, le président de la Chambre nationale syndicale des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics a indiqué que la demande existe, mais l’o re ne suit pas.

Selon Abdelkader Boudriga : «La valeur des obligations souveraines tunisiennes a considérablement évolué»

Le président du Cercle des fi nanciers tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga, vient de déclarer que la valeur des obligations souveraines tunisiennes a considérablement évolué durant les derniers jours et que ce phénomène a un rapport direct avec l’annonce de la conclusion d’un accord avec le FMI.
« La banque d’investissements JP Morgan avait encouragé l’achat de ces obligations dont la valeur a progressé de 35% et 40% ». Le président du Cercle des fi nanciers tunisiens a, par ailleurs, annoncé que « la situation économique du pays devrait s’améliorer et il n’y aura pas besoin de se diriger vers le marché international au cours de l’année 2023. Selon lui, l’amélioration de la situation et l’accès au fi nancement étaient tributaires de la mise en place des réformes économiques.
« Le gouvernement s’est engagé à promulguer une nouvelle loi relative aux entreprises publiques en 2023.
En Tunisie, sept des dix plus grandes sociétés tunisiennes sont des entreprises publiques… Même s’il y a seulement 104 entreprises publiques en Tunisie, leur rôle dans l’économie tunisienne est important… La dette des entreprises publiques représente 2% du PIB national, selon les estimations », a précisé M. Boudriga.

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