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« Arab Health » : Du 30 janvier au 2 février 2023 à Dubaï

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la 6e participation tunisienne au Salon « Arab Health », qui se tiendra du 30 janvier au 2 février 2023 à Dubaï. Cet événement accueillera des milliers de visiteurs venant de 70 pays, notamment du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, de l’Asie et de l’Europe. Neuf thématiques seront représentées dans ce salon, à savoir les équipements et dispositifs médicaux, les produits jetables et les biens de consommation, l’imagerie et le diagnostic, le bien-être et la prévention, les soins de santé et les services généraux, les infrastructures et les actifs de santé, les systèmes et les solutions informatiques, l’orthopédie, la physiothérapie et la rééducation et, enfin, les laboratoires. Les entreprises tunisiennes intéressées par la participation dans ce salon sont invitées à réserver leurs stands sur le site de paiement en ligne (e-cepex) (https://www.e-cepex.tn), avant le 8 novembre 2022. Elles pourront être exposées au pavillon tunisien qui est d’une superficie de 90 m2 et qui sera aménagé dans le hall dédié aux dispositifs et consommables médicaux.

Production et commercialisation du lait  : « Le processus de prise de décision est bloqué »

Lors d’une récente intervention sur les ondes d’une radio privée, le vice-président de la Chambre nationale de l’industrie laitière, Ali Klabi, a regretté tous les freins au niveau du processus de prise de décision. Selon lui, au cours du mois de mai dernier, un accord sur l’augmentation des prix du lait avait été conclu, mais l’administration est revenue sur sa décision.

Klabi a ajouté qu’il y a eu des promesses officielles pour résoudre la crise de la filière laitière, mais le processus de prise de décision n’a pas suivi. « Il est nécessaire d’accélérer la recherche d’une solution à cette crise, car chaque retard contribue à son exacerbation et rend difficile le retour à la normale », a-t-il précisé. Le vice-président de la Chambre nationale de l’industrie laitière a expliqué que « l’importation ne sera pas la solution pour résoudre le problème du secteur, car le coût d’un litre de lait s’élèvera à 3.500 millimes à son arrivée au port de Radès, et il faudra en payer le prix en devises fortes, alors que l’Etat fait face à de gros problèmes financiers ».

Secteur des tomates : Des problèmes d’approvisionnement

Le conseiller du président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), en charge de l’arboriculture, Bayram Hamada, a accusé le ministère du Commerce d’empêcher les agriculteurs et les commerçants tunisiens d’approvisionner en tomates les marchés de gros et hebdomadaires. «Ce produit est disponible en quantités dans les régions du centre, mais le ministère a décidé de laisser importer des tomates d’Egypte et de porter ainsi atteinte à la filière nationale de production de tomate», a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «Il y a des quantités de tomates assez importantes, surtout dans les régions du Centre. Malheureusement, les agriculteurs et les commerçants ne peuvent plus transporter les tomates des zones de production vers les marchés hebdomadaires ou de gros. Ces derniers ont peur que les autorités leur demandent des factures. Il est connu de tous que les agriculteurs n’utilisent pas de factures et vendent leurs marchandises aux intermédiaires qui, eux aussi, n’utilisent pas de factures», a mentionné Bayram Hamada.

Apii : 13 sites industriels fermés

Selon l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation, 13 sites industriels ont fermé au troisième trimestre 2022. Egalement, quelque 121 ont également mis la clé sous la porte, entre le troisième trimestre de 2022 et le troisième trimestre de 2021. D’après la même source, on recense  433 fermetures d’entreprises industrielles depuis le début de la pandémie.

50 % des fermetures ont concerné les entreprises totalement exportatrices, opérant essentiellement  dans le secteur du textile et de l’habillement, soit  138 sites. Ces fermetures ont touché toutes les régions qui concentrent l’essentiel de l’industrie tunisienne, particulièrement la région du Nord-Est (qui englobe le Grand-Tunis). D’après les statistiques, cette région compte 42,7% des sites industriels, mais aussi plus de la moitié des sites industriels qui ont disparu, soit 111 sur 121.

BCT  : Note sur la conjoncture économique en Tunisie

La Banque centrale de Tunisie vient de dresser le bilan des neuf premiers mois de 2022, et ce, dans une note sur la conjoncture économique en Tunisie. Cette note récapitule les principales données prévisionnelles pour l’ensemble de l’année en cours.  D’après cette note, la moitié de l’enveloppe prévue dans la loi de finances a été mobilisée à fin septembre. Et comme beaucoup d’autres pays émergents, la Tunisie fait face à de nouveaux défis, nés du conflit russo-ukrainien. Il s’agit notamment du durcissement des conditions financières internationales avec les resserrements des politiques monétaires et l’appréciation du dollar. 

D’après la note de la BCT, les banques centrales, à travers le monde, s’orientent vers le resserrement de la politique monétaire, au cours des derniers mois, dans un contexte marqué par une forte accélération de l’inflation, qui a atteint des niveaux sans précédent. Sur les neuf premiers mois de l’année, les crédits au secteur privé ont enregistré une accélération 5,5%, à fin septembre 2022, contre 1,7% en 2021. Cette évolution reflète essentiellement la hausse crédits à court terme. L’augmentation des crédits aux entreprises privées a profité essentiellement aux secteurs des industries manufacturières et du commerce. Les crédits à MLT ont connu une baisse de 213 MD.

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