Douja Gharbi, CEO de RedStart Tunisie

Malgré “l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs et la nouvelle dynamique insufflée par les incubateurs, les accélérateurs et les fablabs, ainsi que l’ensemble de l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat, le nombre d’entreprises tunisiennes ayant franchi le cap de l’internationalisation demeure assez timide tandis que le potentiel d’innovation dans les régions intérieures reste sous-exploité.  Aujourd’hui, il existe de nouveaux modes de financement innovants comme le Crowdfunding , le prêt d’honneur et autres qui peuvent aider les jeunes à monter leurs projets sans recourir aux crédits bancaires aux taux élevés. Il est important  de bien étudier le marché et bien le tester avant de démarrer son projet. On ne démarre pas un projet avec un crédit et des dettes, on démarre avec un marché”.

Mohamed El Moez Belhassine,

ministre du Tourisme

“ Cette nouvelle route culinaire vise à développer et à valoriser les richesses des différentes régions en matière de plats traditionnels, et ce, dans le cadre du développement du patrimoine immatériel devenu un facteur d’attraction touristique. Elle s’ajoute au reste des programmes promotionnels lancés en coopération avec l’Union européenne et l’Allemagne dans le cadre du projet ” la Tunisie est notre destination “, le tout dans le cadre de la stratégie adoptée par le ministère du Tourisme, en collaboration avec les différents intervenants. Cette dernière vise à diversifier, enrichir et commercialiser le produit touristique, afin de répondre aux nouvelles demandes des  touristes tunisiens et étrangers qui exigent des produits touristiques alternatifs et durables”.

Asma Bouraoui, directrice du Programme de croissance inclusive et développement humain au Pnud Tunisie

“Pour traîter les problèmes auxquels le monde fait face  aujourd’hui, il y a trois axes sur lesquels il faut absolument focaliser. Le premier, c’est l’investissement; l’investissement est source de création de richesses, sources de revenus. Il permet de renforcer la résilience et la résistance aux chocs puisqu’on n’est pas a l’abri des chocs futurs. L’investissement dans la recherche scientifique est fondamental pour préparer les économies et les sociétés à des chocs futurs. La deuxième réponse possible, c’est la solidarité et l’assurance, c‘est-à-dire, renforcer les filets sources de protection sociale, parce que, in fine, ceux qui sont exposés à ces chocs-là sont les personnes les plus vulnérables et donc l’amortissement des chocs à travers les filets sociaux est fondamental pour pouvoir protéger les populations les plus vulnérables. Et après, il y a l’innovation sur comment faire pour bâtir un avenir commun qui soit meilleur”.

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