Entrepreneuriat et innovation | Première édition des Inno’Preneurs Days : L’innovation comme maître-mot

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Avec la nouvelle donne économique qui  a imposé l’ouverture des marchés, l’émergence des technologies disruptives, la succession des crises économiques, etc., il n’est plus possible d’entreprendre sans innover, estime Douja Gharbi, CEO de RedStart.

Les Journées de l’innovation et de l’entrepreneuriat se sont tenues les 10 et 11 novembre 2022, sous les meilleurs auspices avec la participation de plus de 450 personnes (étudiants, startuppeurs et entrepreneurs). Placée sous le thème de l’endurance, cette première édition des Inno’Preneurs Days, se veut, en effet, une opportunité d’introduire aux jeunes, assoiffés d’entrepreneuriat et tentés par l’aventure entrepreneuriale, le monde changeant de l’entreprise et  les nouveaux challenges qui le façonnent. Ainsi, des panels portant sur des thèmes d’actualité tels que la finance innovante ou le crowdfunding, des ateliers et des master classes se sont enchaînés à un rythme effréné, durant deux jours consécutifs, où l’innovation était le maître-mot. Le thème de l’endurance a été choisi par les organisateurs pour faire écho au parcours du combattant dans lequel s’engage l’entrepreneur pour monter son projet. «L’entrepreneuriat comme l’innovation nécessite de l’endurance. Ce n’est pas donné,  il faut faire des itérations, des tests … Ce qui nécessite  de la patience  et de la persévérance”, a souligné Douja Gharbi, CEO de l’organisme organisateur des IP’Days, RedStart, dans une déclaration à La Presse.

Finance innovante

Elle a ajouté qu’avec la nouvelle donne économique qui  a imposé l’ouverture des marchés, l’émergence des technologies disruptives, la succession des crises économiques, etc., il n’est plus possible d’entreprendre sans innover. Les ateliers et les masters classes ont porté sur des thèmes innovants, tels que la finance innovante, la communication digitale en entreprise, le cadre Start-up Act, le financement grâce aux business angels, la métaverse, l’entrepreneuriat féminin, etc. L’objectif, selon Gharbi, est de faire comprendre aux jeunes qu’il existe d’autres mécanismes de financement auxquels ils peuvent recourir mais aussi  de toucher un maximum de thématiques pour renforcer les connaissances des jeunes, femmes, entrepreneurs, startuppeurs, étudiants qui veulent entreprendre, tout en s’adressant également à tout l’écosystème ainsi qu’à l’administration qui veut se mettre à jour.  “ Nous voulons sensibiliser les jeunes, les étudiants, les startuppeurs aux autres outils de financements qui sont disponibles. Ils doivent savoir  qu’il y a des opportunités de financement autres que celles offertes par les banques. Nous voulons également sensibiliser les décideurs pour qu’on pousse vers la finance innovante”, a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : “On parle aujourd’hui du crowdfunding, alors que  la loi a été votée en 2020. Les textes d’application n’ont été publiés qu’en 2022. Et on est toujours dans l’attente de la publication d’autres textes pour démarrer l’activité et avoir des plateformes fonctionnelles.  Si on arrive à avoir une première plateforme, en 2023, ce sera un pari gagné.  Donc, il faut toujours pousser, sensibiliser l’écosystème, expliquer aux gens comment cela se passe, parce qu’il y a tout un travail d’écosystème qui doit être réalisé pour mettre en œuvre la loi relative au crowdfunding et pour accompagner les entrepreneurs qui doivent se préparer au lancement des plateformes”.

La CEO de RedStart a, par ailleurs, salué la réussite de cette première édition, appelant au renouvellement de ce rendez-vous avec une présence prononcée dans les régions.

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