Evitez de subir un malaise à l’aéroport de Tunis-Carthage, personne ne vous portera secours.
Scène vécue : dans une salle d’embarquement, les passagers d’un vol sur le point de décoller, et ceux du vol à venir se côtoient. Un passager en partance pour une ville libyenne a un malaise : il perd connaissance, quelques passagers essaient de le ranimer, on appelle les hôtesses qui s’agitent mollement.
Le passager va de plus en plus mal. On attend avec impatience un médecin, une ambulance, un appel à un quelconque médecin qui serait présent dans l’aéroport pour parer au plus pressé ! Rien à l’horizon, et l’hôtesse placide que l’on essaie de faire réagir: «Ahna aamalna elli aalina». (on a fait ce qu’on peut). En attendant, l’avion pour la Libye est parti, le mien aussi, et je ne connais pas la fin de l’histoire. Sur d’autres cieux, ou plus précisément en plein ciel, un avion d’Emirates Air Line quitte l’Afrique pour Dubai. Un passager a un malaise brutal. Réaction immédiate : y a-t-il un médecin dans l’avion ? Il y en a un. Efficacement assisté par le personnel de bord, il tente de ranimer le malade. Devant l’aggravation de son état, il demande l’atterrissage immédiat de l’avion. L’appareil est détourné de son vol initial pour se poser sur l’aéroport le plus proche. Les autorités locales alertées ont mobilisé ambulances et personnel médical. Le malade est sauvé.
A.H.