L’équipe a retrouvé le chemin des victoires: Une Espérance de nouveau conquérante !

Le retour des joueurs-cadres à la manœuvre et l’alignement des recrues de l’été ont donné du tonus au jeu de l’équipe. Le résultat ne s’est pas fait attendre.


Allier résultat et manière : on n’a pas vu l’Espérance de Tunis le faire depuis la fin de la saison dernière. Par ailleurs, le fait que l’équipe ne convainc pas depuis l’entame de cet exercice, une entame marquée par une défaite à Abuja en Champions League, cela a harassé les supporters « sang et or » qui commençaient à s’inquiéter quant à la capacité de leur équipe fanion à aller loin dans l’épreuve continentale.

Sur les réseaux sociaux et à la veille du classico contre l’ESS, une frange des supporters n’a pas hésité à faire comprendre à Nabil Maâloul qu’il n’a plus droit à l’erreur, à même d’être sur une chaise éjectable en cas de défaite au classico. Le coach « sang et or » semble avoir compris le message. D’ailleurs, ce n’était pas le seul message compris par l’entraîneur espérantiste.

Revoilà Bougrine et Badri !

Depuis le début de la saison, Nabil Maâloul a été régulièrement critiqué sur ses choix. Et s’il y a un fait marquant qui intriguait dans les choix du coach « sang et or », c’est qu’il donnait peu de temps de jeu aux recrues de l’été, relégués au rang de remplaçants, outre que certains joueurs-cadres ont complètement disparu de la circulation.

Jeudi dernier et à l’occasion du classico contre l’ESS, le match qu’il ne fallait surtout pas perdre au risque de perdre sa place, Maâloul a tenu compte des critiques faites à son égard. Ainsi, on a pu retrouver à l’œuvre Anis Badri, buteur contre Plateau United FC lors du match d’ouverture de la saison à Abuja pour le compte de 2e tour préliminaire de la Ligue des champions. Il est vrai que l’Espérance a perdu ce match-là, mais le but de Badri a été décisif pour la qualification à la phase de groupes de la C1 africaine. Pourtant, on ne l’a plus vu jouer jusqu’à jeudi dernier. Et bien qu’il manquait de temps de jeu, Anis Badri a été à deux doigts de doubler la mise dans le temps additionnel de la période initiale en faisant un contrôle orienté avant d’adresser une jolie frappe, mais Mathlouthi lui a fermé l’angle de tir.

Un autre joueur-cadre qu’on a revu à l’œuvre jeudi dernier après avoir disparu des radars : Sabir Bougrine qui a failli lui aussi ajouter un deuxième but en étant l’auteur d’une grosse occasion de scorer.

Les recrues de l’été n’ont pas démérité non plus, Amamou, Ben Ali et Meriah, notamment. Cela dit, le coach « sang et or » a bien fait de ne pas s’entêter et de prendre en compte les critiques faites à son égard. Le résultat ne s’est pas fait attendre.

Non seulement il a gagné le match qu’il ne fallait surtout pas perdre, mais il a réduit l’écart à deux points par rapport au leader étoilé.

L’Espérance de Tunis est de nouveau conquérante et ce n’est pas pour déplaire à ses fans.

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