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Zoomactu | Le déficit met à mal l’agriculture

 

Le déficit en eau ne peut être comblé en quelques mois. Il requiert une nouvelle stratégie et une nouvelle vision accompagnées de mesures structurantes. Des mesures urgentes doivent être prises pour atténuer l’effet de la sécheresse sur les régions les plus touchées, notamment le centre et le sud du pays. Les ministères impliqués doivent ainsi plancher sur un plan d’action  avec des solutions structurantes destinées à prévenir la reproduction de cette situation à l’avenir.

Alors que les pluies se font rares et les barrages sont au plus bas à la mi-janvier, une situation angoissante qui n’est certes pas inédite, mais qui devient récurrente, le gouvernement n’a de choix que d’actionner un plan d’urgence et mettre le paquet sur le dessalement avec comme impératif majeur d’accélérer l’aménagement des stations en question et de les  faire fonctionner dans les plus brefs délais.

L’objectif de ce plan étant de garantir l’approvisionnement en eau potable dans toutes les régions du pays sur le court et le moyen terme, la réhabilitation des sources, la mise en service de plusieurs stations de dessalement de l’eau de mer, pour compenser le déficit en eau superficielle.

Alors que la première quinzaine du mois de janvier est consommée, les pluies se font encore rares jusqu’à renforcer l’inquiétude parmi les agriculteurs qui appréhendent l’impact néfaste de cette situation sur la récolte de blé et des grandes cultures et la disponibilité de l’eau potable. Surtout que les barrages affichent le plus bas niveau de remplissage (28 %).

Cela ne serait pas sans conséquences sur la facture alimentaire et le niveau des prix de produits de large consommation.

Dans son dernier bulletin, l’Office national de l’agriculture (Onagri) a publié l’état des réserves en eau dans les principaux barrages de la Tunisie au 10 janvier 2023.

Cela est basé sur une capacité totale de stockage d’eau de seulement 643,66 millions de m3 (mm3).

La rareté de l’eau est donc de -53,9%, avec -551.003 mm3 par rapport à la moyenne des trois dernières années où les réserves étaient de 1.194.164 mm3.

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