« La vie est un poème. Mélanges offerts au Professeur Ridha Bourkhis » sous la co-direction de Giovanni DOTOLI et de Georges de RIVAS : Le bel hommage…

 

Les éditions françaises l’Harmattan, dirigées de main de maître, depuis plus de quarante ans, par l’inventif et infatigable Denis Pryen, viennent de publier, sous la co-direction du professeur émérite et poète italien francophone  Giovanni Dotoli et du poète français Georges de Rivas, un beau livre de « Mélanges » intitulé « La vie est un poème » et offert à l’universitaire et écrivain tunisien francophone Ridha Bourkhis qui vient de prendre sa retraite après une longue carrière universitaire, jalonnée de nombreuses publications scientifiques et littéraires.

Plusieurs professeurs-chercheurs, doctorants, poètes et artistes d’au moins 10 pays ont contribué à ces « Mélanges » où ils ont écrit un témoignage au sujet du professeur Ridha Bourkhis ou un article sur la poésie qui est, avec la stylistique et la rhétorique,  l’une de ses  spécialités majeures à l’université tunisienne.

Ces contributeurs, quelquefois de notoriété, sont — en plus de l’éminent professeur de la Sorbonne Olivier Soutet,  de la grande poéticienne de l’Université de Paris X, Michèle Aquien (France) et du renommé poète français Lionel Ray — Emna Louzyr (Tunisie), Hamma Hanachi (Tunisie), Nouha Ferjaoui (Tunisie), Rabii Boughattas (Tunisie), Sana Belaïd (Tunisie), Yasmine Ben Amor (Tunisie), Jean-Claude Villain (France), Jean Déjeux (France), Georges Zaragouza (France),  Marjan (France),  Aline Recoura (France), Anissa Ziani (France), Carolyne Canella (France), Colette Fournier (France), Gaêlle Joly Giacometti (France), Patrick Navaï (France), Pierre Perrin (France), Maria Leo (Italie), Ana Soler (Espagne), Jan Goes (Belgique), Liliana Fosalau (Roumanie), Jamila Abitar (Algérie), Lynda Chouiten (Algérie), Ralph Heyndels (USA), Abdelouhad Mabrour (Maroc), Mohammed Benjelloun (Maroc), Dora Latiri (Grande-Bretagne), Mohammad Ziar (Iran), Nahid Djalali Marand (Iran) et  Sharareh Shovoshian (Iran). A ceux-là s’ajoutent, bien sûr, les co-directeurs de ces « Mélanges » Giovanni Dotoli qui nous a donné à lire, dans cet important collectif, une excellente investigation sur les  « formes de la poésie » et Georges de Rivas qui, outre son bel article « Du silence à la voix »,  a écrit avec brio, sur 5 pages bien pleines, l’avant-propos (pp. 9-15) introduisant ce livre et dont   voici, pour vous mettre l’eau à la bouche, quelques extraits  :

«Ces «Mélanges» sont écrits par des enseignants universitaires, poètes, essayistes et artistes plasticiens et offerts au professeur, chercheur, écrivain et critique littéraire Ridha Bourkhis en signe d’hommage, d’amitié et de complicité.

Au nom de tous et de chacun de ceux qui ont eu la chance de le connaître, au nom de ceux qui œuvrent chaque jour à ses côtés, ou qui ont eu la joie de le côtoyer — ses amis — je veux dire mon émotion, ma reconnaissance, et l’honneur inestimable qui m’est fait, d’avoir à saluer au-delà du professeur de littérature, surtout de poésie et de poétique, à l’université tunisienne, précisément, l’homme passionné de justice et de vérité, conscient de tous les dangers et de tous les enjeux de sens que court notre monde, l’homme fraternel, le poète qui « porte le poème sur toute sa personne», pour citer René Char. Car il s’agit de l’homme et du poème de toute vie.

Au terme d’une brillante carrière universitaire, attestée par l’obtention des plus honorables diplômes et de très nombreuses réalisations — publication d’œuvres individuelles ou collectives abordant les aspects les plus complexes en termes de linguistique et de stylistique —, le professeur Ridha Bourkhis a toujours démontré, au-delà de ses facultés humaines, de son tact moral et de son sens de l’altérité, des dispositions innées et sans cesse affinées pour saisir les faits saillants et ce parfum d’éternité qui affleurent dans les grandes œuvres littéraires. D’où ses qualités et dons de critique littéraire !

Le professeur Ridha Bourkhis a fait de belles et décisives rencontres au cours de son aventure universitaire. Rencontres de personnalités d’aussi hautes compétences que de profonde humilité. Il a soutenu à l’université de la Sorbonne son Mémoire de D. E. A ainsi que sa Thèse de doctorat en linguistique sous la direction du professeur et académicien Robert Martin. Il a aussi brillamment conduit ses travaux de recherche relatifs à sa Thèse d’habilitation (HDR) sous la direction du professeur Georges Molinié, ancien président de l’université de la Sorbonne et grande autorité en matière de savoir poétique et rhétorique.

La passion de la poésie est une flamme qui n’a cessé d’animer le professeur-poète Ridha Bourkhis, attestée par les nombreuses publications surtout de ses recueils et ses nouvelles.

Avec un tel enthousiasme, intact au terme d’une carrière universitaire rayonnante, nous voici assurés qu’il entendra longtemps encore l’écho de cette voix poétique qui l’a inspiré tout au long de sa vie emportée ainsi dans la dynamique d’un éternel recommencement. Le professeur et poète Ridha Bourkhis est animé par le souffle d’une intense et généreuse créativité. Que le feu de l’amour poursuive ici même son œuvre de renouveau en cette admirable terre de Tunisie où un enfant promis à un beau destin a vu le jour dans l’un des quartiers populaires de la ville côtière de Hammam-Sousse. Que son âme « primevérale » poursuive sa course en haute Mer comme à ces rivages éblouissants de beauté et de lumière. Nous ne sommes pas les seuls à aimer ce chant d’amour qui s’élève dans son livre de Nouvelles« Bleu » (L’Harmattan, 2010) où les amants rêvent d’éternité au fond de cette Mer où l’amour et l’extase de la vie et la mort s’épousent, « Bleu » où deux âmes rêvant de fusion s’abluent en vérité au bleu des origines, au mystère de l’être où la mer est le miroir du ciel. Et la mer n’était-elle pas pour le poète d’ « Amers », Saint-John Perse, un cinquième élément ?… ».

Ces «Mélanges» qui s’étalent sur 390 pages, en grand format (15X24), se composent de 3 volets : «Témoignages», « Analyses » et «Des poètes parlent de leur poésie». Tous convergent d’une manière ou d’une autre vers Ridha Bourkhis en tant qu’enseignant universitaire, chercheur en matière de poésie, de stylistique et de rhétorique,  et poète dont la longue liste des livres édités en Tunisie, en France et en Belgique est placée à l’ouverture de cet ouvrage (plus de 20 livres publiés). Des annexes viennent couronner ces « Mélanges » et elles contiennent de multiples témoignages, bien laudatifs et reconnaissants,  de plusieurs anciens étudiants du professeur Ridha Bourkhis à l’Université de Sousse (pp. 383-386).

L’artiste plasticien franco-tunisien Marjan, qui a illustré la première de couverture de ce volume (reproduction de sa toile « L’Offrande »), ouvre, après l’avant-propos, ces Mélanges par son témoignage intitulé « Un être simple, amusé de la vie parisienne et heureux » (pp. 17-19). Quant au poète franco-iranien et peintre Patrick Navaï, il clôture le dernier volet de ce collectif par son article au titre éponyme « La vie est un poème » (pp. 371-380) qui reprend délibérément le titre de ces « Mélanges » constituant aussi une œuvre scientifique, c’est-à-dire de recherche, de réflexion et d’analyse.

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Giovanni Dotoli et Georges de Rivas, dir. « La vie est un poème. Mélanges offerts au professeur Ridha Bourkhis », Paris, L’Harmattan, 2022, 390 pages, format 16X24. Illustration de la couverture : « L’Offrande », toile de Marjan. ISBN -9 782140 282287. 39 Euros. commande@harmattan.fr

Giovanni Dotoli est italien. Il est professeur émérite de langue et de littérature françaises à l’université de Bari Aldo Moro en Italie et conférencier aux Cours de civilisation française de la Sorbonne. Il est poète en langues française et italienne, linguiste et critique littéraire. Son œuvre scientifique et poétique compte de nombreux travaux et des milliers de pages de poésie. « Je la Vie », édité en V volumes différents est son recueil majeur/

Georges de Rivas est français. Il est poète et essayiste. Il a publié de nombreuses  œuvres poétiques,  dont  : «Orphée au rivage d’Evros », «Le Petit-Véhicule — La Beauté Eurydice» et « Aletheia ». Depuis 2016, il  organise chaque année « Le Printemps des poètes » au Château de Solliès-Pont  (Var). Invité spécial au Festival international de Poésie « Letras en La Mar » à Puerto-Vallarta, au Mexique, il a reçu le Prix décerné par le Festival « El Caracol de Plata » en 2017. Depuis 2016, il organise chaque année «Le Printemps des poètes » au Château de Solliès-Pont  ( Var ).

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