Soupçon de falsification dans l’affaire Ali Laârayadh : Ennahdha réclame l’ouverture d’une enquête transparente

 

Le mouvement appelle «les forces vives à resserrer les rangs pour sauver le pays de la faillite et de l’implosion sociale, les exhortant à faire les concessions nécessaires pour garantir le succès du dialogue national».

Le mouvement Ennahdha appelle à l’ouverture d’une enquête sérieuse sur le soupçon de falsification révélé par le collectif de défense du viceprésident du parti, ancien chef du gouvernement, Ali Laârayadh. Dans une déclaration publiée jeudi, Ennahdha appelle à libérer immédiatement Ali Laârayadh, poursuivi dans l’affaire d’envoi des jeunes vers les zones de conflit et à cesser de traduire les civils devant les tribunaux militaires.
Sur un autre plan, Ennahdha estime que le boycott des élections législatives constitue un message clair envoyé par les Tunisiens annonçant la fin de légitimité du Président Saïed. Le mouvement a dénoncé les discours de haine et les menaces ciblant les opposants politiques.
Il a critiqué les tentatives récurrentes pour dominer la justice et pour engager les institutions sécuritaire et militaire dans les conflits politiques.
Dans sa déclaration, Ennahdha appelle les forces vives à resserrer les rangs pour sauver le pays de la faillite et de l’implosion sociale, les exhortant à faire les concessions nécessaires pour garantir le succès du dialogue national. Mercredi, Samir Dilou, membre du collectif de défense de Ali Laârayadh, a déclaré, lors d’une conférence de presse, que le collectif a découvert une falsification dans les données relatives à l’affaire d’envoi des jeunes vers les zones de conflit. Selon lui, le collectif détient des informations qui prouvent que l’accusation adressée à son client est malintentionnée. Dilou estime que le mandat de dépôt a été émis à l’encontre de Laârayadh sur une base politique plutôt que sur des preuves concrètes.

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