Le CSS change de main : Jacobacci paie la lourde facture

 

Le comité directeur provisoire a trouvé le bouc émissaire parfait pour essayer de calmer la grogne des fans «noir et blanc» en s’empressant de limoger le technicien italien.

Après le revers inattendu et inexplicable devant les Tataouinis, qui met le CSS dans de beaux draps, il fallait réagir vite et prendre une décision sur le champ et à chaud. Quoi de mieux que de tout mettre sur le dos de l’entraîneur Maurizio Jacobacci et de lui signifier que sa courte aventure avec les Sfaxiens est finie après la cuisante défaite à domicile dans un match capital à Sfax même devant un concurrent direct pour la 4e place qualificative au play-off.  Une solution pour camoufler un échec général dans lequel  le comité directeur et les joueurs ont leur grosse part de responsabilité.

Cumul d’erreurs

Anis Boujelbène prend ainsi les commandes d’un navire au bord du naufrage. Pour combien de temps ? Sans doute jusqu’au match décisif contre l’ESHS qui décidera du sort du CSS dans cette première phase du championnat. En cas d’un nouveau faux pas, ce sera le play-out et une très dure déception pas facile à digérer. Que d’erreurs depuis la fin de la saison écoulée ! On n’a rien fait pour retenir l’entraîneur Nabil Kouki et les 9 joueurs piliers qui ont claqué la porte et sont partis sans regret. On remercie après le coach Karim Delhoum qui connaît mieux que quiconque le groupe. C’est donc des plus logiques qu’on arrive à cette fin en queue de poisson de la première moitié de la compétition. Le grand CSS  qui faisait  trembler tous ses adversaires fait désormais partie du passé.  Il est devenu même une proie facile dans l’arène du Stade Taïeb Mhiri.

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