A la mémoire d’une mémoire infaillible, mon très cher papa, l’inoubliable
Abdelmajid SAHLI
«Les êtres chers ne meurent jamais quand on les enterre, ils meurent quand on les oublie».
Triste fut et lugubre sera à jamais le jour de ton départ pour un monde meilleur, très cher papa.
Maudite soit la fatalité de cette amère journée du vendredi 14 février 2020. Je ne pourrais oublier ce jour tragique de ta disparition subite et atroce, très cher papa, et la douleur demeure aussi vivace et intense que le jour de ton départ à jamais.
Trois dures années se sont écoulées, tu es parti avec mes pleurs et mon âme, très cher papa.
Jour après jour et la blessure reste rebelle à toute cicatrisation. Le vide grandissant de ton départ inopiné ne cesse de nourrir en mon for intérieur autant de chagrin et autant de souvenirs et de souffrances.
Après toi… et sans toi, très cher papa, c’est la douleur, la tristesse, le silence, l’amertume, la déchirure, l’inquiétude, l’insécurité et le déracinement dans un monde injuste et ingrat. On m’a trahi plusieurs fois, très cher papa. Des traîtres et des lâches ont volé ton rêve… Tout ce que tu as dédié à ta fille choyée Hayet. Ils ont volé le mien aussi, bien sûr. Tes livres pleurent, très cher papa…
Mon cœur pleure et mes larmes ne cesseront jamais de couler sur mes joues très lasses…
Tu me manques tellement, très cher papa…
je ressens toujours la présence de ton âme bienveillante. Que Dieu te bénisse!
Comment continuer à survivre sans ton affection paternelle et maternelle, inépuisable, sans ta sincérité, ta grandeur d’âme, tes conseils, ton soutien, ton encadrement sans relâche…
Merci infiniment d’avoir été un père si merveilleux. Merci de m’avoir trop protégée et trop gâtée.
Tu étais le père, la mère et le confident.
Personne au monde ne pourra te remplacer, ni te ressembler, j’étais, je suis, et je le serai toujours, fière de toi. Le temps s’est arrêté pour moi… Il ne possède pas le pouvoir d’estomper mes souffrances, d’alléger mes douleurs, ni me consoler ou me faire oublier l’image d’un père merveilleux aimant sa fille plus que lui-même.
Ton image, ta voix, ton beau sourire, ta générosité, tes sacrifices, tes articles, tes poèmes, tes manuscrits, ton samaïï : « Rahat El mauit – Rahat El Arwah», tes conférences, tes leçons, tes émissions… Bref tout ce que tu as écrit et enregistré… demeureront indélébilement gravés dans ma mémoire endolorie et mon cœur meurtri par tant de plaies difficiles à cicatriser.
Partir… C’est mourir un peu… Adieu, très cher papa. Si le destin me choisissait, Je te rejoindrais et te parlerais de tout ce qui m’est arrivé.
Repose en paix, très cher papa. Que tous ceux qui t’ont connu et aimé sincèrement aient une pieuse pensée pour toi et récitent la «Fatiha» à ta mémoire. Que Dieu le Tout Puissant t’accorde Son infinie Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis.
Ta fille qui ne t’oubliera jamais en attendant la rencontre… Hayet
