• Programme de modernisation des établissements scolaires (PMEs)
Complexe scolaire de Bhar Lazreg, , construit dans le cadre du PMEs
Coût d’investissement : EUR 220 millions
Montant du prêt de la BEI : EUR 70 millions
Date de lancement : 2017
La BEI considère l’éducation comme un levier déterminant du développement et un pilier d’une croissance durable et inclusive.
En Tunisie, la BEI cofinance le PMEs, qui consiste à rénover 420 établissements scolaires et à construire 59 collèges et lycées. Ce programme, qui a pour objectif d’améliorer les conditions de travail des élèves et des enseignants, concerne la réhabilitation des infrastructures éducatives ainsi que l’équipement des établissements scolaires par un matériel scientifique et didactique.
Impact social (au 31/12/2022)
• 256 établissements scolaires réhabilités et 124 projets en cours ;
• 21 écoles construites et 36 chantiers en cours ;
• 21.500 places créées ;
• 165.500 élèves concernés ;
• ≈10.000 postes d’emploi créés
PMEs II
La BEI et le ministère de l’Education ont approuvé l’extension du Pmes avec la construction de 80 nouvelles écoles primaires réparties sur les villes côtières, le centre et le sud de la Tunisie. Ce programme a pour objectif l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’enseignement pour le cycle primaire qui souffre de problèmes d’infrastructures vétustes et d’encombrement pour permettre la réduction des taux d’abandon et de redoublement.
• Coût d’investissement : EUR 80 M
Prêt BEI : EUR 40 millions (subvention de l’UE EUR 25m, et contribution RT EUR 15m)
• Nombre d’élèves concernés : 14 400
• Signature et lancement : 2023
• Programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers d’habitation (Priqh)
Coût d’investissement : EUR 250 millions
Prêt BEI : EUR 70 millions – Période de réalisation : 2012-2023
Le Priqh est un programme qui vise à apporter des solutions en matière d’infrastructure et d’équipements socio-collectifs et économiques, à la problématique des quartiers d’habitation sous-équipés, qui souffrent de précarité.
Objectif
• Réduire les inégalités entre les populations et renforcer la cohésion sociale ;
• Améliorer les conditions de vie dans les quartiers les plus défavorisés ;
• Favoriser une dynamique de développement local, économique et social à travers la construction d’équipements socio-collectifs et locaux d’activités
• Impulser une démarche intégrée et globale pour la politique de la ville.
Impact social
• Nombre de quartiers réhabilités : 155 sur l’ensemble du territoire de la Tunisie.
• Nombre habitants concernés : 870.000
• Nombre de logements réhabilités : 172.500
• Nombre d’Équipements construits: 52 espaces pluridisciplinaires, 48 terrains de quartier, 19 locaux d’activité industrielle/économique
• Modernisation des infrastructures routières
Coût total du projet : EUR 343 millions
Prêt cadre BEI : EUR 150 millions
La modernisation des infrastructures routières est un programme de financement à multiples composantes (6 composantes) qui s’inscrit dans le cadre de l’appui continu de la BEI au secteur routier et de l’aménagement urbain. Il s’agit du troisième prêt cadre accordé par la BEI à l’Etat tunisien pour accompagner sa volonté à offrir aux usagers de la route des infrastructures durables, sûres et résilientes.
Le programme vise à construire de nouvelles routes ainsi que la mise à niveau de voiries du réseau structurant national et du Grand Tunis.
Les projets
• Élargissement de la route pénétrante Sud (sortie sud de Tunis vers Hammamet) de deux voies par direction à quatre voies, construction d’un nouveau viaduc et réarrangement de plusieurs échangeurs ;
• Création d’une nouvelle liaison routière entre la route X et la route X20, y compris la construction d’un échangeur sur la X20 ;
• Construction d’une nouvelle route de liaison entre le nord et le sud de Sfax qui s’étend sur 35 km.
• Construction d’échangeurs au niveau de la rocade km 4 à Sfax (projet réalisé à 90%)
• Dédoublement de la route MC27 reliant Nabeul à Kélibia, sur 69 km.
• Construction d’une route de contournement de 21 km, de la ville de Zarzis
Objectif
Renforcer la croissance économique et le développement social
• Assurer un meilleur accès aux infrastructures de base ;
• Améliorer la circulation des personnes et des biens ;
• Renforcer la sécurité des infrastructures
• Améliorer la résilience des infrastructures aux changements climatiques
Impact social
• Faciliter la circulation et l’accès aux infrastructures de base à plus de 310 mille véhicules par an
• Permettre un gain en coûts d’exploitation des véhicules d’environ 8 millions d’euros par an à l’achèvement du programme
• Réduire le temp de parcours de 16 millions d’heures par an pour les usagers de infrastructures
• Création de 10 mille emplois en phase de construction
Pour un meilleur accès à l’électricité
Signatures de contrat de financement avec la Steg d’un montant de EUR 65 millions
Contrat de financement entre la BEI et la Steg
La BEI et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) ont signé un contrat de financement pour la réhabilitation des réseaux de transmission et de distribution d’électricité et le renforcement du raccordement de nouvelles unités de production. Ce projet permettra d’améliorer la sécurité d’approvisionnement en électricité.
Montant du prêt : 65 millions d’euros
Objectif
Renforcer l’indépendance et l’efficacité énergétique de la Tunisie.
Concrètement ?
4.500 km de lignes en moyenne et basse tension seront étendues dans les régions du pays (Centre, région du Grand Tunis, Nord, Nord-Ouest, Sud, Sud-Ouest, Sfax).
Pour un soutien accru à la sécurité alimentaire
Signature de contrat avec l’Office des céréales (EUR 150 millions)
Signature de l’accord de prêt destiné à l’Office des céréales
Un accord de financement signé avec l’Office des céréales pour la modernisation des infrastructures de stockage et de transport des céréales et l’augmentation des capacités en approvisionnement en blé importé ainsi que l’achat de blé tendre sur les marchés internationaux.
Montant du prêt : EUR 150 millions
Objectif :
Renforcer la sécurité alimentaire de la Tunisie face aux changements climatiques et à la crise mondiale des céréales.
