En ce jour anniversaire, c’est une équipe soudée, entreprenante et enthousiaste qui, autour d’un gâteau, a partagé ses soucis, ses craintes et ses ambitions pour que le journal et les autres supports de Snipe-La Presse continuent d’être tous les jours entre les mains de ses lecteurs, comme c’est le cas depuis 1936, et ce, contre vents et marées.
En effet, vers la fin des années 60 et au début des années 70, des défections massives ont eu lieu aussi bien dans la rédaction, l’administration, le service technique, celui des ventes et la publicité. Comme un vol de gerfaults, les journalistes, les administratifs et les techniciens français et italiens de l’imprimerie avaient déserté le «charnier natal», fuyant le sinistre qui prenait de plus en plus d’ampleur. Décapité et géré au jour le jour, le journal semblait condamné, inexorablement, à la disparition. Il a fallu souvent recourir à des expéditions pour faire paraître le journal d’une façon normale et garder son audience. C’est grâce aux techniciens tunisiens que l’imprimerie du journal, délaissée du temps de M. Smadja et menaçant chaque jour de tomber en état de non-fonctionnement, a été modernisée et bien équipée, ce qui a permis à la stabilisation technique du journal.
Après la visite du Chef de l’Etat samedi au siège de notre journal, La Presse a vécu hier un jour de bonheur intense sur le rythme de la joie et de la fête. C’était l’anniversaire du journal La Presse qui vient de souffler sa 87e bougie.
Ce fut un moment pour se remémorer, à l’imprimerie située à Ksar-Saïd, des souvenirs plus nombreux, plus tumultueux, plus cocasses… pour dire que La Presse est encore notre univers, notre famille, mais aussi le giron où se jouaient tous les drames vécus, toutes les joies, toutes les illusions et désillusions…comme cela se passe dans toutes les familles.
En ce jour anniversaire, c’est une équipe soudée, entreprenante et enthousiaste qui, autour d’un gâteau, a partagé ses soucis, ses craintes et ses ambitions pour que le journal et les autres supports de Snipe-La Presse continuent d’être tous les jours entre les mains de ses lecteurs, comme c’est le cas depuis 1936, et ce, contre vents et marées.
En effet, si ce journal a su résister aux aléas et aux soubresauts, c’est qu’il y a des hommes et des femmes qui ont porté, haut et fort, son étendard.
En soufflant sa 87e bougie, le quotidien La Presse fête plus de huit décennies de défis, de labeur, de combat, de passion, de professionnalisme, le tout avec la signature des plus belles plumes qu’a connues et connaît aujourd’hui la Tunisie.
Doyen des journaux en Tunisie, La Presse demeurera une vraie école de journalisme, qui a su garantir depuis sa création son indépendance et sa crédibilité.
Cette période de son histoire avec ses crises, ses peines, mais aussi ses moments de bonheur et ses ferments de progrès ont été hier évoqués autour d’un gâteau d’anniversaire. Bon anniversaire, doyen.
