INSTANCE NATIONALE DE RECONCILIATION PENALE: A qui profite le blocage ?

Les Tunisiens se joignent au Chef de l’Etat pour exprimer leur colère, voire leur indignation quand ils découvrent, à la lumière des visites inopinées effectuées régulièrement par le Président Kaïs Saïed aux entreprises et administrations publiques que plusieurs, pour ne pas dire une grande majorité, des décisions et des mesures prises au plus haut niveau de l’Etat restent dans les tiroirs et sont superbement ignorées par les responsables.


Il existe une problématique, de plus en plus, récurrente ouvrant la voie à toutes les interprétations possibles et autorisant la profusion incontrôlable de tous les types de doute ou de suspicion: il s’agit des directives et des instructions présidentielles professées, à un rythme régulier, qui ne sont pas malheusement appliquées, le  plus souvent pour des raisons inexplicables, voire inadmissibles quelles que soient les causes invoquées  pour justifier pourquoi elles ne seront pas concrétisées par ceux ou celles ayant la charge de leur donner forme, dans les délais et dans les conditions prévus par les lois en vigueur.

Ainsi, les Tunisiennes et les Tunisiens se joignent-ils au Chef de l’Etat pour exprimer leur colère, voire leur indignation quand ils découvrent, à la lumière des visites inopinées effectuées régulièrement par le Président Kaïs Saïed aux entreprises et administrations publiques que plusieurs pour ne pas dire une grande majorité des décisions et des mesures prises au plus haut niveau de l’Etat restent dans les tiroirs et sont superbement ignorées par les responsables chargés de les concrétiser, aussi bien sur les plans national que régional et local.

Quand le Président de la République s’indigne publiquement de constater que l’Instance nationale de réconciliation pénale n’a rien réalisé depuis la prise de leurs fonctions officiellement par ses membres, il y a près de quatre mois, quand il limoge ensuite le président de l’instance et quand il révèle que les offres des personnes censées restituer à l’Etat ses deniers sont restées jusqu’ici sans suite auprès des responsables de la même instance, l’on ne peut que s’interroger : à qui profite cette situation et quelles sont les forces occultes ou les parties qui œuvrent dans l’ombre pour que le dossier de la réconciliation pénale demeure bloqué et que les profiteurs continuent à échapper à la justice?

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