La pénurie des médicaments concerne environ 300 catégories, dont la plupart sont importés à travers la Pharmacie centrale.
“Tout retard dans le processus de réforme du secteur des médicaments risque de coûter cher à la Tunisie”, a déclaré le président du Syndicat des propriétaires des pharmacies privées, Naoufel Amira.
La pénurie concerne environ 300 catégories
Dans une déclaration à l’agence TAP, Amira a indiqué que la crise enregistrée dans le secteur des médicaments se poursuivra en raison de l’absence de réformes à court et à long terme.
«La pénurie des médicaments concerne environ 300 catégories, dont la plupart sont importés à travers la Pharmacie centrale», a-t-il ajouté.
Le président du syndicat a souligné que la Pharmacie centrale connaît des difficultés financières, en raison du non-payement de ses dus par ses clients, notamment la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), d’où son incapacité à honorer ses engagements avec ses fournisseurs et les laboratoires pharmaceutiques à l’étranger.
Face à cette situation, Amira a appelé les propriétaires des pharmacies privées à mieux organiser les circuits de distribution au sein de la Pharmacie centrale et à mettre en œuvre le programme de transformation numérique pour améliorer la gestion et le suivi du stockage des médicaments.