dans une lourde atmosphère marquée par les accusations des uns, les contre-accusations des autres et les appels lancés par le président de l’ARP aux députés les implorant d’assumer pleinement leur mission historique et de dépasser leurs divisions partisanes pour élire, avant les vacances parlementaires, les trois membres manquants de la Cour constitutionnelle et les neuf membres de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, les Tunisiens auront tout au long de la semaine les yeux rivés sur le palais du Bardo, attendant que fuse, d’un moment à l’autre, la fumée blanche annonçant que les élus de la nation sont parvenus au consensus tant espéré pour donner naissance à deux instances constitutionnelles considérées comme les piliers de la réussite de la transition démocratique.
Malheureusement, les indiscrétions provenant du palais du Bardo, les petites phrases distillées aux médias sur les véritables intentions des uns et des autres et enfin les analyses savantes fournies par les constitutionnalistes de service aux médias montrent que le blocage enregistré, ces derniers jours, n’est pas près d’être surmonté dans la mesure où certains partis campent sur leurs positions initiales, menaçant de tout bloquer au cas où leurs propositions, voire leurs caprices, ne seraient pas satisfaits.
Et les événements survenus jeudi 27 juin dernier, une journée que plusieurs observateurs considèrent comme une date marquant la clôture effective du mandat législatif 2014-2019 (plus aucune loi importante ne sera votée d’ici les élections du 6 octobre prochain), ne sont pas pour dissiper le vent de méfiance et de suspicion qui caractérise les rapports qu’entretiennent désormais les acteurs influents sur la scène politique nationale et les décideurs dont la voix est écoutée au sein du palais du Bardo parmi leurs propres députés ou auprès des autres groupes parlementaires, y compris entre les partis composant l’actuelle coalition au pouvoir.
Les dernières déclarations répercutées, hier, par les journaux ne sont pas, à coup sûr, de nature à baliser la voie au consensus ou aux accords.
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