Education privée : Une consécration qui doit beaucoup à l’anglais

 

Peu importe la spécialité ou le niveau de scolarité, apprendre l’anglais semble de mise dans la perspective de s’offrir les atouts de succès et d’universalité.

En l’absence d’une école publique inclusive et compétitive, qui était par le passé un véritable ascenseur social qui a, savamment, dosé les besoins du marché du travail et récompensé les plus distingués, le secteur privé a pris la relève et continue à s’imposer, sans coup férir. Il a sauté sur l’occasion de combler ces lacunes et puis s’offrir une part de marché.

Le vent en poupe !

Trente ans déjà que le domaine de l’éducation n’est plus seulement l’apanage de l’Etat. Il n’a pas cessé de séduire plus d’un investisseur. Si bien qu’on arrive, aujourd’hui, à recenser, sous nos cieux, bon nombre d’écoles et universités privées qui font preuve de succès. Bref, c’est un secteur qui a le vent en poupe. Mais cela ne sera guère suffisant s’il ne procède pas, volontiers, au remodelage des systèmes d’apprentissage, à même de s’aligner sur les grands projets de société. Voire s’impliquer, forcément, dans la promotion de notre politique éducative nationale. Certains l’ont fait certes, d’autres ne servent que leurs propres intérêts. D’ailleurs, le groupe tunisien privé «SLS Schools», ayant à son actif des établissements éducatifs primaire et secondaire, avait, pas mal de fois, donné l’exemple d’adhésion au nouvel ordre éducatif international qui s’en tient à l’estime du savoir et des compétences.

A preuve, ce groupe tunisien d’éducation privée vient, tout récemment, d’être honoré par la prestigieuse «Oxford University Press (OUP)», une des plus importantes maisons d’édition universitaires, déjà classée parmi les vingt-cinq premiers groupes éditoriaux internationaux, et est le second plus ancien éditeur indépendant encore en activité après «Cambridge University Press». Un label de qualité nommé «OUP» lui a été, majestueusement, décerné pour avoir bien réussi l’enseignement de l’anglais.

L’anglais pour tous

Cette consécration a fait l’objet d’une convention de partenariat conjointement signée entre SLS Schools et Oxford University Press dont la délégation représentante, accueillie dans les locaux du groupe à Tunis, a beaucoup considéré les pas franchis en la matière. «Il y a, maintenant, 20 ans que nous sommes engagés dans cette relation de coopération avec l’OUP, laquelle nous fournit, annuellement, des livres scolaires en anglais», indique Mme Afef Ben Turkia, coordinatrice générale dudit groupe qui compte six écoles et collèges, où l’anglais, autant que le français, est une langue vivante de base. En profitent environ deux mille élèves inscrits. L’anglais pour tous, autant dire. Voir cette institution d’enseignement tunisienne recevoir une telle distinction de qualité n’est pas fortuit. Tant il est vrai que l’introduction, à une étape précoce, de l’anglais dans son programme scolaire a contribué à son succès et a fait rayonner son image dans la sphère éducative privée. D’autant plus que l’anglais est une langue de communication internationale. Père fondateur de ce groupe émérite, Mourad Ben Turkia, présent à l’évènement, a fini par prodiguer un conseil d’ami aux enseignants, aux élèves et à leurs parents : «Intéressez-vous à l’anglais, c’est fondamental ! Même si vous êtes forts dans d’autres spécialités, y compris celles techniques ou économiques, et ne maîtrisez pas l’anglais, vous avez un handicap que vous ne pouvez pas surmonter… Voilà pourquoi nous y sommes intéressés». Et d’insister encore plus sur l’intérêt que l’on doit porter à l’anglais, comme gage d’avenir. Pour lui, un tel label de qualité est une consécration, à bien des égards.

Laisser un commentaire