Le Bouguibisme | Ils ont dit à la Presse

Abdelaziz Kacem, écrivain et universitaire :

« Bourguiba ne meurt jamais. Il est immortel dans le sens moral et toute sa vie a été un combat contre l’ingratitude, contre les oppositions haineuses et sans bases réelles. Aujourd’hui, il revient sur la scène à l’instar de ce grand homme de théâtre, de tribune, nonobstant les tentatives visant à étouffer et éclabousser son héritage. Quand il est parti, il a laissé un grand vide et personne n’a pu le remplacer, car il est, en quelque sorte, irremplaçable ».

Raja Ben Slama, universitaire et ancienne directrice de la Bibliothèque nationale de Tunisie :

« C’est un colloque très important, mais il importe beaucoup plus de parler à partir d’aujourd’hui et à partir de l’après 2011. Assumons notre statut d’enfants ingrats ».

Mohamed Ennaceur, ancien Président de la République et ancien président de l’Assemblée des représentants du peuple :

« Une excellente conférence sans nul doute en raison de la qualité des conférenciers et des thèmes débattus autour de Bourguiba. Le retour triomphal de Bourguiba en juin 1955 constitue en réalité l’apothéose d’une politique d’unification du peuple tunisien entamée depuis sa création du Néo-Destour en mars 1934. Les Tunisiens de toutes les régions et de différentes souches sont allés à la rencontre de Bourguiba à cette date. Un événement qui a marqué l’histoire de la Tunisie et le mérite revient bien évidemment à Bourguiba qui s’est consacré, après avoir ancré le sentiment d’unité national chez tous les Tunisiens, à la fondation de l’Etat Tunisien ».

Ahmed Ounais, ancien diplomate et politologue :

« Le 1er juin de la Tunisie indépendante évoque beaucoup pour la société tunisienne, pour les contemporains qui ont vécu l’ère bourguibienne et pour la deuxième génération.
Le 1er juin 2023 est un jour particulier parce que la Tunisie reprend rendez-vous, en cette date, avec Habib Bourguiba débarrassé du culte de la personnalité et débarrassé des oppositions haineuses et émotionnelles. Le Bourguiba que nous avons abordé est un grand tunisien qui n’est pas moins un homme, mais qui constitue à nos yeux un héro de l’histoire. Les interventions qui ont été faites dans cette conférence ex cathedra étaient d’une grande profondeur, mais n’étaient pas nécessairement convergentes. Ces conférences nous ont reflété une image de Bourguiba qui est un miroir, quoique brisé, mais qui reste, néanmoins un miroir, une effigie, un génie. Le secret de Bourguiba, c’est qu’il était un homme qui luttait à partir de son sur-moi, contre lui-même, contre ses propres faiblesses et ses propres passions. Je suis heureux qu’au terme de la première journée, nous avons pus esquisser un portrait de Habib Bourguiba qui sans être mythique, est le portrait de l’authentique héro, le fondateur, un homme d’une grandeur que le temps illustrera à la gloire de la Tunisie ».

Abdelhafidh Harguem, ancien secrétaire d’État chargé des Affaires maghrébines :

« Je salue cette initiative. Nous avons eu droit à de brillantes interventions dont celle de Abdelaziz Kacem et Fethi Ben Slama pour ne citer que ces deux intervenants.
Je crois qu’il ont pu mettre la lumière sur certains aspects de la vie de Bourguiba, le combattant suprême; le libérateur de la Tunisie et surtout le libérateur de la femme tunisienne ».

Un commentaire

  1. Dr. E. Moudoud

    02/06/2023 à 18:59

    BRAVO ET MERCI SI SAMIR POUR CE ‘RÉSUMÉ’ DE CETTE CONFÉRENCE TRÉS IMPORTANTE POUR L’HISTOIRE DE NOTRE PEUPLE. SANS SI LAHBIB NOTRE TUNISIE N’AURAIT JAMAIS EU UNE ‘MODERNIZATION’ SI RAPIDE ET UN ‘ÉTAT’ FORT CAPABLE DE MENER DES ‘RÉFORMES’ DIGNE DE CE NOM POUR CHANGER LES ‘STRUCTURES’ ET LES ‘MENTALITÉS’ AFIN DE ‘GAGNER’ CE QU’IL APPELAIT ‘LA BATAILLE DU DÉVELOPPEMENT. TRÉS PEU DE ‘LEADERS’ DANS LE MONDE, À L’EXCEPTION DU GÉNÉRAL DE GAULLE, ONT COMPRIS CE LIEN – MODERNIZATION-ÉTAT FORT. MALHEUREUSEMENT ‘LA ‘DÉCENTRALIZATION’ ET LA ‘BONNE GOUVERNANCE LOCALE’ N’ÉTAIT PAS À L’ÉPOQUE NI À LA ‘MODE’ NI UNE PRIORITÉ…PAR CONTRE L’ÉDUCATION, LA SANTÉ, LA ‘RÉSORPTION DES BIDONVILLES EUX L’ÉTAIENT POUR LUI. VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.

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