Zarzis | La maison de charme Dar Oomi : Un espace accueillant et chaleureux

 

A Zarzis, entre ciel et mer, cette demeure, devenue un ancrage, accueille ceux qui veulent se sentir chez soi.

Dar Oomi n’est pas simplement un hôtel de charme, ni uniquement une maison d’hôte, ni rien de ce qui ressemblerait de près ou de loin à une structure touristique. C’est un foyer qu’ont voulu recréer les «enfants d’Oomi», une fratrie éparpillée dans le monde, soudée autour d’une mère disparue, et qu’ils ont la générosité d’offrir en partage.

A Zarzis, entre ciel et mer, cette demeure, devenue un ancrage, accueille ceux qui veulent se sentir chez soi.

Nés en France, les filles vivant l’une à Tunis, l’autre à Paris, leur frère en Thaïlande, ils revenaient tous, chaque année, à Zarzis. Le départ brutal d’une maman qui était leur boussole, leur lieu de bonheur, de retrouvailles, les atteignit chacun dans son coin. Jusqu’au jour où ils décidèrent de reconstituer le cocon familial, et d’y réunir les leurs toutes générations confondues.

Ils se mirent au travail : Myriam, expert-comptable, calculait les coûts, et pour se reposer des chiffres, chinait meubles et tableaux. Sophie, juriste, contrôlait, trouvait le personnel, coordonnait. Hichem, bâtisseur de métier, bâtissait.

L’idée était de construire sept suites, chacune dotée d’une piscine, chacune déclinée et décorée selon un thème différents, et chacune portant le nom d’une femme-icône de l’histoire d’un pays. C’est ainsi qu’une maison est née, ouverte, accueillante, chaleureuse, où l’on reçoit, comme chez soi, avec bienveillance, proposant de faire une pause dans le rythme effréné de la vie, de revenir à l’essentiel.

Cela dans un lieu magique où on trouve une bibliothèque de 3.000 livres, une cuisine familiale, de superbes témoignages des arts et artisanats tunisiens, et une calme sérénité.

Au-delà de cette volonté d’accueil et de partage, les enfants d’Oomi ont une vision: employer des femmes en difficulté, sans qualification, mais prêtes à être formées, et faire qu’elles aussi se sentent chez elles. Et dans ce pays où les côtes sont propices aux harragas , ces femmes dont certaines avaient tenté en vain l’aventure de la mer avec leurs enfants, respectées, bien payées, ne parlent plus de prendre le large.

Par ailleurs, ils organisent deux galas par an, dont les revenus servent à améliorer les écoles de la région, à y introduire l’Internet et à aider les femmes isolées.

Alors oui, les enfants d’Oomi ont gagné leur pari. Et les sept suites sont déjà insuffisantes: on prévoit d’en construire quatre autres.

Deux d’entre elles porteront les noms de Gisèle Halimi et de Leila Menchari.

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