Lutte: Le cri d’un ex-sélectionneur !

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Acquitté par la justice, Mohamed Nabil Ben Kraïem, ex-sélectionneur national, manifeste son désarroi contre la venue du président de la Confédération africaine de lutte, Foued Meskout, qui s’est attaqué, selon lui, au président tunisien Kaïs Saïd.


La politique et le sport ne font pas bon ménage. Certains dirigeants sportifs ne l’entendent pas de cette oreille. C’est le cas du président de la Confédération africaine de lutte, Foued Meskout, qui s’est attaqué sur les réseaux sociaux au président de la République, Kaïs Saïd, au lendemain du déclenchement de la crise diplomatique entre la Tunisie et le Maroc. C’est ce que nous  a rapporté Mohamed Nabil Ben Kraïem, ex-sélectionneur de lutte, qui nous a contactés à ce sujet.

Pour manifester son désarroi contre la venue du président de la Confédération africaine de lutte, Foued Meskout, l’ancien sélectionneur national, Mohamed Nabil Ben Kraïem, a été empêché de mettre une pancarte à l’occasion de la tenue du Championnat d’Afrique de la discipline en mai dernier.

Selon Mohamed Nabil Ben Kraïem, qui s’est présenté aux locaux de notre rédaction, documents à l’appui, il a été acquitté par la justice tunisienne suite à la plainte déposée contre lui par le président de la Fédération tunisienne de lutte pour avoir voulu mettre la pancarte. Toujours selon M. Ben Kraïem, l’actuel président de la FTL reste « protégé ». Sinon, comment expliquer le fait qu’il exerce encore alors qu’il a été remercié par la tutelle du temps de l’ex-ministre Sihem Ayadi? Notre interlocuteur, qui affirme qu’il n’a aucun intérêt personnel dans cette affaire, crie au scandale et critique la position de l’actuel président de la FTLutte, venu, selon lui, à la défense de F. Maskout. Cette affaire close par la justice reste ouverte d’après N. Ben Kraïem sur le plan sportif et éthique. D’après lui, il paye cher ce qu’il a fait pour défendre son pays face à la diffamation d’un dirigeant sportif étranger.

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