Pratiquement, toutes nos équipes nationales sont aujourd’hui à pied d’œuvre, engagements internationaux obligent
Nos équipes nationales sont choyées ces jours-ci. «Choyées» ne veut nullement dire qu’on les a comblées de primes ni qu’on leur a offert un stage de longue durée en Europe, cœur battant de ce sport dans le monde. Deux luxes que seuls les handballeurs occidentaux et du Golfe à la puissance financière légendaire peuvent se permettre. Non, trêve de rêveries. Toujours est-il que, même expédié dans nos murs et dans des conditions beaucoup moins défavorables, un stage est un stage, avec ses traditions de vie commune, de concentration et de labeur. Et c’est au moins ça de gagné pour nos différentes sélections des deux sexes désormais impliquées dans une mobilisation générale, en prévision de leurs prochains engagements internationaux.
Sollicitation tous azimuts
Commençons par le sommet de la pyramide, c’est-à-dire par la sélection messieurs qui vient d’achever son troisième rassemblement depuis sa reprise. Pas moins de six autres stages lui ont été concoctés et qui se dérouleront entre Hammamet, Mahdia et Tunis, l’objectif étant de parfaire les préparatifs à six mois de l’importante échéance de la CAN d’Égypte qualificative aux Olympiades de Paris 2024.
Pas de répit non plus pour la sélection des juniors garçons qui collectionne les stages, dont le dernier est prévu, le 19 courant, en France, avant de rallier directement l’Allemagne pour prendre part au championnat du monde.
Pour leur part, nos cadets, qui n’ont pas chômé tout au long du trimestre écoulé, reprendront incessamment du service pour être fin prêts pour le prochain championnat arabe.
Volet «sélections féminines», la fédération a, là aussi, tout fait pour ne pas leur déplaire, avec une priorité absolue à celle des cadettes et des juniors qui auront à défendre le drapeau du pays lors des championnats d’Afrique qu’organisera la Tunisie au mois de septembre prochain. Deux rendez-vous pour la réussite desquels nos filles vont devoir… sacrifier leurs vacances d’été pour bosser durant les stages de préparation programmés tant en Tunisie qu’en France jusqu’à la veille de ces deux échéances. Seule ombre au tableau : la sélection Dames, en veilleuse depuis voilà quatre mois, peut encore poursuivre son… cycle d’hibernation, non seulement parce qu’elle n’a plus de coach depuis le départ de Moez Ben Amor, mais aussi parce que rien, du moins pour le moment, n’a été prévu.