Encore une fois, les clubs dits grands s’en sortent bredouilles. Une tradition qui a la peau dure.
Dur, dur fut le dernier week-end pour les clubs dits grands qui ont tout perdu lors des finales des jeunes (filles et garçons), prouvant ainsi qu’en matière de formation, ils accusent encore un important retard sur les petits clubs qui ont, à l’occasion, tout raflé et, par là, confirmé que, dès qu’il s’agit d’une partie entre David et Goliath, ils deviennent tout simplement des titans imbattables, impitoyables que rien n’émeut. Demandez-le aux grosses cylindrées de notre handball, c’est-à-dire l’Espérance Sportive de Tunis, le Club Africain et l’Etoile Sportive du Sahel qui viennent, pour la énième fois SVP, d’en faire l’amère expérience. Eux dont la longue histoire, l’orgueil et la puissance financière se sont, de nouveau, avérés des pétards mouillés face à la fougue, aux qualités physiques et techniques de leurs adversaires. Ceux-ci s’appellent Moknine, Béni Khiar, Hammamet, Menzel Temime, Soliman et Mahdia, chez les garçons, et La Manouba, Hammamet (ASFH) et Ennour de l’Ariana, chez les filles. Toutes ces équipes qui se sont emparées du podium de l’exercice 2022-2023 ne sont pas seulement à féliciter chaleureusement, mais aussi à «anoblir» pour l’extraordinaire travail de longue haleine qu’elles fournissent à répétition dans le cadre d’une politique de formation tellement efficace et qui a drôlement résisté à une pourtant implacable et éternelle crise financière.
