L’entretien a porté sur l’impératif de sauver le transporteur national qui a été pendant de nombreuses années un des fleurons de la Tunisie et qui est, pour l’heure, gangrené par la corruption.
Le Président de la République, a reçu, hier, au Palais de Carthage, Rabi Majidi, ministre des Transports, et Khaled Chelly, président-directeur général de Tunisair.
L’entretien a porté sur l’impératif de sauver le transporteur national qui a été pendant de nombreuses années un des fleurons de la Tunisie et qui est, pour l’heure, gangrené par la corruption, comme c’est le cas de nombreuses autres institutions, déplore le Président. «Il faut que Tunisair retrouve son lustre d’antan, a fait valoir le Chef de l’Etat, comme il faudra éliminer toutes les raisons qui ont conduit à son déclin. Les responsables de cette situation, comme cela s’est produit pour un certain nombre d’institutions et d’établissements publics, devront répondre de leurs actes», a-t-il averti.
Le Président de la République a également souligné que «le ciel que nous voulons doit être ouvert d’abord aux avions tunisiens, et non pas uniquement aux avions qui vont sillonner un ciel où il n’y a pas de place pour la flotte tunisienne».
Le Chef de l’Etat a également évoqué la nécessité d’améliorer les services, rappelant que pendant des années après sa création, Tunisair a été à l’avant-garde des compagnies aériennes internationales.
La réunion a également traité de la nécessité de renouveler la flotte de Tunisair, de mettre en place un programme d’acquisition d’avions neufs et de mettre en œuvre un plan de travail pour vendre les avions non fonctionnels stationnés dans les aéroports ainsi que leurs pièces de rechange si elles ne sont plus utilisables.
En outre, le Président de la République a recommandé de prendre soin des pèlerins à leur retour au pays après qu’ils ont accompli le hadj.
