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ESM: Transition douloureuse

Présidence, effectif et entraîneur…, le club minier navigue à vue pour le moment.

Le monde du football est souvent marqué par des périodes de transition, et cela peut inclure des changements majeurs. L’ESMétlaoui se trouve dans une situation délicate en l’absence d’un candidat pour suppléer Mohamed Dinari qui campe sur sa position et ne compte pas se représenter. En attendant un dénouement heureux de cet épisode qui alimente les cercles de discussion dans la plus imposante des villes minières, comment sont les implications de cet état des lieux sur les préparatifs de l’équipe ?

Outre le poste vacant de la présidence, l’ESM doit faire face au départ de joueurs-clés, d’où la nécessité de trouver des remplaçants compétents pour reconstruire un groupe solide. Mais force est d’admettre que le dossier brûlant de designer un entraîneur est au devant des priorités des Miniers. Faut-il rappeler que l’Etoile de Métlaoui a consommé 3 coachs la saison écoulée, avec des fortunes différentes. Chaker Meftah, talonné par Ikbel Rouatbi, tous deux ont claqué la porte avant les 3 coups. Le remue-ménage continue avec Hedi Mokrani fraîchement débarqué, mais qui n’a pas fait long feu, en se contentant de 5 points. C’est alors Walid Chettaoui qui vient à la rescousse, en ajustant la marche du club avec 14 points et réserve une place en play-out. Les rebondissements continuent avec l’avènement de Ferid Ben Belgacem qui souffle le chaud et le froid durant 9 rencontres (1 victoire, 3 nuls, 3 défaites), mais réussit quand même à sauver les meubles.

La poisse !

Ceci dit, en termes de stabilité du staff technique, c’est la poisse pour le club minier, et ça dure depuis la palpitante épopée de Chokri Khatoui. Au moment où nous mettions sous presse, c’est encore le flou total, d’autant plus qu’il s’agit d’une période de transition en attendant l’identité du nouveau maître des lieux. Au niveau du flux des partants, ce n’est guère un état envieux. Cinq joueurs-clés et non des moindres quittent la « casa » sang et or. Il s’agit du keeper Bilel Souissi, Victor Apata, Bouallégue, Kabala et Yassine Mejdi.

Avec le démarrage du championnat fixé pour le 19 août prochain, l’ESM est un club qui navigue à vue. C’est un club qui se prépare pour sa 11e saison parmi l’élite. Rappelons que l’ESM est le 6e club avec les CA, CSS, EST, USBG, et ESS à garder sa place chez les pros au cours de la dernière décennie. Un indice reflétant une maturité acquise au fil des années, mais faut-il l’exploiter pour acquérir des notions de base dans la gestion de ce club qui ne cesse de grandir à travers les années ; de par son public chaud, mais aussi son rayonnement dans le Sud-Ouest. Avec une approche proactive, une gestion prévisionnelle sur fond d’une vision claire pour l’avenir, le club peut remonter la pente. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…

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