Située dans le sud-ouest de la Tunisie, Tozeur est une destination prisée par les metteurs en scène du monde entier.
Un paysage unique et des décors à couper le souffle ont transformé la ville en un véritable plateau à ciel ouvert pour le cinéma. Certains réalisateurs ont découvert en cette ville un lieu propice pour redonner vie à leurs histoires, qu’il s’agisse de films d’aventures, de science-fiction ou de productions historiques.
Avec une beauté naturelle extravagante, Tozeur offre un fond de toile idéale pour les productions cinématographiques.
Outre son paysage exceptionnel, la ville aux deux printemps regorge de bâtiments historiques et d’architecture traditionnelle qui confèrent une dimension authentique aux films tournés sur ses lieux. Des ruelles étroites, des maisons en briques rouges qui font la singularité de Tozeur et des palais anciens donnant aux productions un cadre réaliste pour recréer des époques lointaines ou des mondes imaginaires.
Un feed-back dans les annales du 7e art témoigne de la portée cinématographique de cette ville qui a fait sa notoriété. Plus de 110 œuvres cinématographiques ont été tournées, jusque-là, dans cette ville. Parmi les plus célèbres, nous citons «L’or noir» de Jean Jaques Annaud, tourné en 2011. Il s’agit d’une fresque située dans les années trente, entre deux émirs d’Arabie, ponctuée par l’ascension d’un jeune prince qui va concilier entre les deux émirs.
Le listing comporte aussi le fameux univers de science-fiction, signé Georges Lucas, avec «Star Wars» qui titille jusqu’à nos jours la mémoire des cinéphiles, à travers son décor à Ong Jmel, devenu un lieu incontournable pour les visiteurs du monde entier, et pour lequel une association de sauvegarde a vu le jour à Tozeur.
Il y a aussi «Le patient anglais» du réalisateur Antony Minghella en 1995 et qui a raflé 9 oscars.
Il s’agit de l’histoire d’un biplan survolant le désert et qui fut battu par des artilleurs allemands, mais le seul rescapé était le pilote.
La notoriété croissante de la ville de Tozeur n’a cessé de séduire d’autres réalisateurs, en faisant de ces contrées une destination incontournable.
Le dernier en date est le réalisateur égyptien Ahmed Medhat qui fait le tour de Tozeur, Nafta et Déguèche, pour une mission de repérage pour les besoins de son feuilleton (Mouaouia Ibn Abou Soufiene). Le premier coup de manivelle sera donné le 2 août prochain.
C’est une production signée par la chaîne arabe MBC, et le coût de la production en Tunisie est estimé à 15 millions de dollars.
Le tournage verra des compétences tunisiennes prendre part aux différentes séquences de la réalisation. Du machiniste, à l’éclairage et l’ingénieur du son, en passant par le décor. Autant de pointures tunisiennes dans le 7e art seront sollicitées pour ce tournage.
Toujours dans cet engouement des réalisateurs pris sous le coup de la séduction de cette ville, la réalisatrice Dora Bouchoucha n’est pas en reste. Elle se prépare à fixer les plans du tournage de son prochain film, à travers une tournée de repérage.
Le coup de manivelle du tournage est fixé pour début décembre prochain.
Une opportunité économique reconnue par les responsables locaux, c’est aussi une offre à saisir grâce à cette industrie cinématographique qui gagne en intensité ces dernières années, à travers la création d’emplois locaux et stimuler l’économie locale. C’est aussi un échange culturel avec l’arrivée des équipes de tournage et des opportunités offertes aux citoyens pour faire les figurants.
Avec sa beauté et son relief diversifié, on peut s’attendre à ce que Tozeur continue à briller sur les écrans de cinéma et charmer les férus du 7e art, avec sa beauté pittoresque qui a ensorcelé plus d’un…
