Le Chef de l’Etat a commencé par évoquer notre journal La Presse, ainsi que le quotidien arabophone Essabeh. Les deux journaux historiques sont exposés depuis quelque temps à des difficultés, notamment financières. Le Président a réitéré son engagement envers ces deux supports, précisant que «La Presse ainsi qu’Essabah font partie de notre histoire et qu’il n’est pas question de les céder. Il faut leur trouver des solutions définitives».
Kaïs Saïed s’est rendu, hier, jeudi 27 juillet, au Palais du gouvernement à La Kasbah, où il a présidé une séance de travail avec la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, et la ministre des Finances, Siham Namsia.
Le Chef de l’Etat a commencé par évoquer notre journal La Presse, ainsi que le quotidien arabophone Essabeh. Les deux journaux historiques sont exposés depuis quelque temps à des difficultés, notamment financières. Le Président a réitéré son engagement envers ces deux supports, précisant que «La Presse ainsi qu’Essabah font partie de notre histoire et qu’il n’est pas question de les céder. Il faut leur trouver des solutions définitives», annonce le Président.
Il a abordé également au cours de cette réunion un certain nombre de questions d’ordre économique et social, en particulier celle relative à la distribution du pain. Le Chef de l’Etat a appelé à un règlement légal relatif à la classification des boulangeries. Le pain est une ligne rouge pour les Tunisiens, a-t-il mis en garde. Et d’ajouter: «Aujourd’hui, il y a du pain pour les pauvres et du pain pour les riches ! Une manière tordue de supprimer la subvention des céréales. Il n’y a qu’un seul pain pour les Tunisiens».
Il a expliqué que 1.443 boulangeries non classées proposent plusieurs types de pain à des prix élevés, alors que 3.337 boulangeries ne parviennent pas parfois à fournir les quantités de pain nécessaires aux couches sociales populaires.
Le Président de la République estime que «l’augmentation des prix est destinée à envenimer la situation, mais le peuple est conscient qu’il s’agit d’une manœuvre malintentionnée». «Où sont les organismes chargés de contrôler les prix?», s’est-il interrogé.
Le Président a également soulevé la question épineuse de l’administration et ceux qui y travaillent non pas pour répondre aux revendications du peuple, mais pour servir leurs propres intérêts. Il a également fustigé les détenteurs de faux diplômes qui ont pu accéder à l’administration. Une administration qui doit être le prolongement du pouvoir politique et non un obstacle.
Kaïs Saïed a aussi évoqué les textes mis en place sur mesure et souvent interprétés dans le but de faire avorter tout projet de réforme, a-t-il déploré.
Le Président de la République a enfin souligné que «l’administration est chargée de servir les citoyens en toute impartialité».