Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du FMI: Rencontres entre les acteurs du monde de l’économie et de la finance
Les dispositions prises pour accueillir les assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), prévues à Marrakech en octobre prochain, se déroulent à un «rythme très important», a affirmé la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah.
Elle assure qu’un espace d’une superficie de 25 hectares sera préparé pour accueillir cet événement de grande envergure, outre la mobilisation complète des aéroports, des hôtels et des moyens de transport au niveau national et local. Ainsi, environ 12.000 chambres d’hôtel ont été réservées au niveau de la ville de Marrakech jusqu’à fin de la semaine dernière, a-t-elle fait savoir, ajoutant que le nombre total des participants à ces réunions devrait atteindre 14.000, dont 4.500 membres des délégations officielles qui représenteront 189 pays.
Par ailleurs, la ministre a noté que l’accueil par le Maroc de cette manifestation constituera une occasion importante de jeter la lumière sur les grandes réalisations ainsi que les réformes et progrès réalisés par le Royaume sous la conduite du roi Mohammed VI, tout en mettant en exergue les opportunités d’investissement dont regorge le Maroc, et les résultats positifs de la coopération établie entre le Maroc, le FMI, la Banque mondiale et les autres partenaires. Ces rencontres constituent un rendez-vous annuel réunissant des acteurs internationaux de haut niveau du monde de l’économie et de la finance, dans le but d’explorer des solutions aux défis à venir.
Maroc: Une marque d’automobile 100% marocaine
Pour la première fois, une marque d’automobile grand public entièrement marocaine, baptisée «Neo Motors», voit le jour au Maroc. La nouvelle marque, longtemps souhaitée par l’État marocain, a été boostée par des capitaux nationaux. Dans le même temps, une autre société marocaine, « NamX », a introduit un prototype de véhicule à hydrogène, le HUV, marquant une avancée significative dans le domaine des énergies renouvelables.
Ces initiatives sont toutes deux porteuses d’une volonté claire d’encourager l’innovation nationale, notamment auprès de la jeunesse marocaine. Elles marquent l’engagement du pays à promouvoir le label « made in Morocco» et à renforcer sa position en tant que plate-forme compétitive de production automobile. « Neo Motors » compte en effet produire 27.000 voitures par an. Ces projets s’inscrivent dans la stratégie globale du Maroc qui cherche à se positionner comme un acteur clé de l’industrie automobile, notamment en encourageant des investissements dans les technologies de pointe et les filières d’avenir. Les efforts déployés par « Neo Motors » et « NamX » matérialisent ainsi cette ambition et consacrent la vision du roi en matière de développement durable et de promotion des énergies renouvelables.
Premier sommet Russie-Afrique: Les échanges commerciaux s’élèvent à 18 milliards de dollars
Les échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique ont atteint 18 milliards de dollars en 2022, a annoncé le président russe Vladimir Poutine lors d’une session plénière du second sommet Russie-Afrique qui s’est ouvert jeudi 27 juillet à Saint-Pétersbourg (nord-ouest du pays). « Je tiens à souligner que les échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique ont atteint 18 milliards de dollars l’année dernière. C’est l’un des résultats évidents du sommet Russie-Afrique de Sotchi », a-t-il déclaré. « Je suis persuadé que nous pouvons accroître nos échanges commerciaux de manière plus massive dans un avenir proche », a-t-il ajouté.
La valeur des échanges commerciaux entre la Russie et le continent durant l’année écoulée est largement inférieure aux ambitions qui avaient été affichées par Moscou lors du premier sommet Russie-Afrique tenu en 2019 à Sotchi.
Le président russe avait alors promis de « doubler les échanges commerciaux avec le continent dans les cinq ans » par rapport à leurs niveaux de 2018. Cette année-là, les échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique s’étaient élevés à 20 milliards de dollars, soit moins de la moitié de ceux de la France et dix fois moins que ceux de la Chine.