Accueil Actualités Zied Gharsa à l’Ouverture du festival international de Dougga : Un régal, mais sans surprise !

Zied Gharsa à l’Ouverture du festival international de Dougga : Un régal, mais sans surprise !

Les âmes ont vibré pour une soirée inaugurale à la hauteur des attentes mais sans grandes surprises non plus. Zied était bien là où le public l’attendait, le plaisir était partagé et cela se voyait !

Sur un site archéologique s’étendant sur plus de 100 hectares, se dresse le théâtre romain de Dougga, un lieu magique, suspendu dans le temps, habité par les âmes d’une terre qui a du vécu et dont l’histoire remonte à des milliers d’années. C’est sur ce lieu chargé d’histoire, qui surplombe une vallée riche et fertile, a lieu, chaque année le festival international de Dougga. Il fallait une volonté de fer pour que ce festival continue à exister et qu’il réussisse à retrouver une qualité de programmation qui a failli se perdre ces dernières années par manque de moyens.

La vision est claire, les choix aussi. Le programme de cette édition est allégé ; 11 soirées en tout minutieusement choisies, touchant plusieurs gouts sans exclusion, et comme par magie, la cohérence de cette programmation est visible.

Dougga a fait le choix depuis quelques années de consacrer son ouverture à une forme classique, à la musique symphonique à plusieurs reprises, et cette année c’est Zied Gharsa qui ouvre le bal. Classique dans son genre, entre malouf et son répertoire personnel, le public était de la partie. Zied Gharsa, dont la valeur n’est plus discutable sait très bien faire plaisir à son public.

D’ailleurs les gradins du théâtre de Dougga étaient pleins. Le public était prêt à prendre plaisir et à accueillir comme il se doit son artiste.

Zied Gharsa, était festif. Égal à lui-même, il a enchaîné les chansons toutes connues du public.

Les rythmes ont fait entrainer les spectateurs dans une danse contagieuse. Ils chantaient en chœur les titres connus de Zied : « Alech thayar feya », « Hlima », « Meguiess », et d’autres du répertoire classique de feu son père le maitre Tahar Gharsa. Du malouf, Tboua tounsi, les âmes ont vibré pour une soirée inaugurale à la hauteur des attentes mais sans grandes surprises non plus. Zied était bien là où le public l’attendait, le plaisir était partagé et cela se voyait !

 

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