Le Président de la République a assuré que les élèves et les étudiants sont confiés aux enseignants et professeurs, et il n’est pas question d’accepter, à l’avenir, ce qui s’est produit ces dernières années tel que les rétentions des notes, précisant que la copie d’examen appartient légalement à l’établissement éducatif.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a fait savoir, lors d’une cérémonie organisée, hier, au palais de Carthage à l’occasion de la célébration de la Journée du savoir, que la consultation nationale relative au Conseil supérieur de l’éducation, prévue par la Constitution de juillet 2022, sera lancée le 15 septembre prochain.
Dans une allocution diffusée en direct sur la chaîne nationale Wataniya 1, le Chef de l’Etat a ajouté que l’éducation est un droit humain fondamental tout comme l’eau et l’air, mais il ne suffit pas, a-t-il dit, de garantir ce droit dans les textes juridiques et les déclarations, il faut réunir les conditions matérielles qui consacrent ce droit et le mettent en application, pour tous dans la réalité, d’où la création a-t-il ajouté, du Conseil supérieur de l’éducation.
«Nous menons, actuellement, une guerre de libération nationale et je suppose que l’ensemble du corps enseignant est engagé dans cette lutte que nous conduirons sans relâche», a-t-il soutenu.
Le Président de la République a assuré que les élèves et les étudiants sont confiés aux enseignants et professeurs, et il n’est pas question d’accepter, à l’avenir, ce qui s’est produit ces dernières années tel que les rétentions des notes, précisant que la copie d’examen appartient légalement à l’établissement éducatif.
«Il ne fait aucun doute que les revendications des enseignants et des professeurs sont légitimes», a ajouté le Président de la République, estimant qu’il incombe à tous de s’engager dans la bataille pour libérer la patrie.
Kais Saïed a souligné : «La vraie richesse qui, jamais, ne s’épuisera en Tunisie est le capital humain.
Comme c’est une fierté pour nous que des pays les plus avancés cherchent à attirer les compétences tunisiennes». Ajoutant : «Il est de notre devoir de ne pas refuser de coopérer avec ces pays, mais il faudrait, également, trouver les moyens pour retenir nos talents pour que le pays puisse bénéficier de ses compétences», a, encore, ajouté le Chef de l’Etat.
La carte de la pauvreté visible sans statistiques
Cependant, a-t-il nuancé, l’éducation est confrontée à de nombreux problèmes et difficultés, tels que l’infrastructure, les programmes, l’abandon scolaire précoce, etc. Le Président de la République a fait savoir que le taux d’analphabétisme dans le pays a augmenté et le nombre d’analphabètes a atteint près de deux millions, soulignant que cette situation est inacceptable et qu’elle ne peut perdurer dans un pays qui a misé sur l’éducation dès l’indépendance.
«Malheureusement, les politiques adoptées se souciaient peu de l’amélioration du secteur de l’éducation», a-t-il déploré, ajoutant : «Le seul objectif était de créer des équilibres politiques au sein de la société depuis les années 70 du siècle dernier».
Le Chef de l’Etat ajoute : «Les politiques de réforme se sont poursuivies mais ce n’était pas des réformes innocentes. S’ensuivent des expérimentations sur les matières, les congés, les coefficients, les horaires, comme si les futures générations étaient un champ d’expérience où chacun fait comme bon lui semble».
Kais Saïed a estimé que l’un des crimes les plus odieux commis contre le peuple est le coup porté au système éducatif public, ajoutant que l’on n’a nul besoin de statistiques officielles pour prendre connaissance de la carte de la pauvreté en Tunisie, puisque le taux de réussite aux examens nationaux suffit.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a évoqué les inconvénients de l’intelligence artificielle (IA), soulignant qu’il n’est pas surprenant que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ait mis en garde, récemment, contre les risques de l’intelligence artificielle pour la paix et la sécurité mondiales, affirmant que «l’utilisation malveillante des systèmes d’IA à des fins terroristes ou criminelles pourrait provoquer des niveaux terribles de morts et de destruction, un traumatisme généralisé et des dommages psychologiques d’une ampleur inimaginable».
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Dr. E. Moudoud
11 août 2023 à 20:03
DISCOURS HISTORIQUE ‘ANCRÉ’ DANS LA PENSÉE ‘LIBÉRATRICE’ DE SI LAHBIB ET DE NOS ‘TRADITIONS’ MILLÉNAIRES. VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS