Les pluies abondantes de cette année ont redonné espoir aux Tunisiens rassurés d’avoir de l’eau potable à profusion dans leur robinet. Toutefois, les abonnés de la Sonede devront déchanter car le mécanisme de distribution de l’eau est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Le président-directeur général de la Sonede, Mosbah Helali, qui évoque dans un entretien accordé à La Presse le déficit budgétaire de la société, les coupures récurrentes d’eau, les actes de sabotage et de vandalisme, le coût des mégaprojets prévus pour renforcer l’approvisionnement en eau potable à partir des ressources non conventionnelles, a tenu à tirer les choses au clair et balayer les idées reçues.
Au cours d’un entretien que nous avons eu avec vous l’année dernière, vous avez évoqué le problème du surendettement de la société qui pèse non seulement sur la qualité des prestations et des services de la Sonede mais qui représente, par ailleurs, une sérieuse entrave à la maintenance du réseau et la réalisation des projets de la Société. La Sonede arrivera-t-elle, un jour, à retrouver son équilibre financier ?
Oui grâce à l’adoption d’une série de mesures que nous avons soumises au gouvernement. Nous avons établi une feuille de route en 2017 pour une période s’étalant sur cinq ans. Cette feuille de route se base sur des actions qui incluent les volets commercial, financier, technique, organisationnel et tarifaire. Ces actions conjointes devront permettre de rétablir l’équilibre financier de la Sonede dans le but de garantir la pérennité de l’entreprise. La société accuse un déficit budgétaire qui correspond au gap entre le prix de revient et le prix de vente. Le prix de vente ne couvre que 75% du prix de revient de l’eau. Quand on cumule cela chaque année la facture revient très cher. Ce déficit s’élève à 70 millions de dinars par an.
Pouvez-vous nous en dire plus sur les récents actes de sabotage et de vandalisme qui ont eu lieu dans différentes régions du pays ?
Des équipements de la Sonede, des conduites, des stations de pompage, de forage de puits profonds… ont été endommagés suite à des actes de vandalisme qui ont eu lieu dans certaines zones. A titre d’exemple, en mars dernier, il y a eu plusieurs actes de vandalisme dans le gouvernorat de Gafsa. Cela avait des conséquences fâcheuses sur l’activité de la société qui a été obligée d’intervenir pour réparer ces dommages, ce qui occasionne automatiquement des perturbations dans la distribution de l’eau potable. Des actes de vandalisme se sont également produits récemment à Jelma.
Pourquoi s’en prend-on aux installations et aux équipements de la Sonede ?
Ces actes de vandalisme ont pour cause des revendications qui n’ont aucun rapport avec la Sonede. Les protestataires s’en prennent au réseau pour faire entendre leur voix. Leurs doléances portent sur la construction de routes, le développement régional… Mais les revendications peuvent concerner aussi l’adduction au réseau de l’eau potable dans certaines zones qui sont programmées mais qui en sont privées. Or, il faut savoir que la programmation du raccordement à l’eau de certaines zones prend du temps, car cela dépend du budget dont nous disposons ainsi que d’autres paramètres. Ainsi certains actes de sabotage et de vandalisme ont été motivés par la question de l’arbitrage sur l’eau. Certains se demandent pourquoi l’eau ne parvient pas aux localités voisines. Il faut savoir que comme la loi et certains décrets le stipulent, la distribution de l’eau est un service mais aussi une propriété collective et publique. Aucune localité, ni région n’a le droit de regard particulier sur l’eau potable qui est une propriété publique et qui appartient à tout le monde.
Y a-t-il eu de gros dommages ?
Bien sûr, il y a eu de gros dommages. Les conduites de Sidi Bouzid ont subi des casses franches et ont été endommagées avec des massues. Ces actes ont eu lieu dans six endroits différents. Depuis mars dernier, nous avons estimé le coût de ces pertes à 400.000 dinars. La Sonede est intervenue pour apporter les réparations nécessaires sur les conduites endommagées. Nous sommes en train d’évaluer les dommages occasionnés sur les conduites à Jelma. Il ne s’agit pas du seul acte de vandalisme qui a eu lieu dans cette région. L’année dernière, le puits profond qui a été réalisé pour renforcer l’alimentation en eau potable dans la région a été saccagé. Il faut construire par conséquent un nouveau puits.
Après ces actes de sabotage et de vandalisme, avez-vous prévu de renforcer la sécurité du réseau sur tout le territoire ?
La société gère 55.000 kilomètres de conduites sur l’ensemble du territoire. Si nous voulons sécuriser les installations et les équipements de la Sonede, il nous faut au minimum trois gardiens pour assurer la surveillance de chaque installation et 12.000 agents de sécurité pour pouvoir sécuriser toutes les installations relevant de la société sur l’ensemble du territoire. Il n’est pas possible pour une société publique comme la Sonede avec les moyens dont elle dispose de surveiller toutes les installations qui se trouvent sur l’ensemble du territoire. Nous veillons surtout à la sécurité des grandes installations sensibles et stratégiques qui se trouvent dans des zones à forte densité urbaine. Dans les zones rurales, ce sont les citoyens qui se chargent eux-mêmes de surveiller les conduites et les installations de la Sonede afin de protéger l’alimentation en eau potable dans leurs régions. Il s’agit d’un acte bénévole et spontané qui découle des traditions et de la culture populaire qui considèrent que l’eau potable est une denrée précieuse et sacrée qu’il faut protéger et préserver des actes malveillants.
Pensez-vous que des actes terroristes sont derrière ces agissements malveillants ?
Non nous ne pouvons pas, du tout, affirmer cela et porter des accusations à tout-va. Il s’agit d’un moyen de pression sur le gouvernement pour obtenir la satisfaction des revendications diverses comme la construction d’une route… S’en prendre à un service public est sanctionné par la loi. En cas d’acte de sabotage ou de vandalisme, nous informons les autorités compétentes pour qu’elles prennent les dispositions nécessaires.
Y a-t-il eu des agressions physiques violentes contre les agents de la Sonede ?
Il y en a eu et il y en aura toujours. Depuis huit ans, les agents sont exposés à des agressions verbales et physiques au cours de leur exercice : distribution de factures, relève du compteur… Il y a eu plusieurs agressions à l’arme blanche : hache, couteau… Des agents ont été violentés. Deux jours avant l’acte de sabotage dans la région de Jelma, un agent âgé de 59 ans a été sauvagement agressé.
Faudrait-il agir sur le comportement du citoyen en organisant davantage de campagnes de sensibilisation?
La Sonede privilégie les moyens de communication et de dialogue pour communiquer avec ses abonnés. Certes, nous réalisons des spots qui comportent des messages de sensibilisation, nous distribuons des dépliants et des brochures pour sensibiliser à l’importance de rationaliser la consommation de l’eau mais notre rôle principal reste la distribution de l’eau. Nous n’avons aucun pouvoir pour agir sur les comportements et les mentalités des citoyens.
Tout le monde s’interroge sur la fréquence des coupures d’eau qui surviennent en pleine chaleur. La colère des abonnés cette année est d’autant plus palpable que le taux de remplissage dans les barrages a dépassé 80%. Comment expliquez-vous ce fait ?
Votre question comporte plusieurs volets. Il faut toujours comparer par rapport à l’année dernière et les années précédentes et réfléchir au rapport de cause à effet. Beaucoup de citoyens se demandent pourquoi les coupures ont lieu en été ? C’est parce qu’il y a une forte sollicitation des installations de la Sonede. Tout le monde sait que quand on roule trop vite il y a un risque d’éclatemen,t du pneu. Lorsqu’il y a des pics de consommation et une forte pression sur le réseau, il y a forcément des pannes qui vont survenir. Cela se traduit par des perturbations de la distribution de l’eau potable et par des coupures. Ce ne sont pas tous les abonnés qui sont approvisionnés en eau à partir des barrages. 50% de l’eau potable uniquement provient des barrages. Le Centre et le Sud du pays sont alimentés en eau potable à partir des nappes souterraines et des puits profonds. Il est vrai que la capacité des barrages a atteint cette année 75%. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Ces taux respectables de remplissage nous ont permis d’alimenter sans difficulté plusieurs régions où il n’y a pas eu de coupure d’eau. Cette année, à titre d’exemple, il n’y a pas eu de perturbation de la distribution d’eau potable dans la région du Sahel, contrairement à l’année dernière où il a fallu procéder à des restrictions d’eau la nuit afin qu’il n’y ait pas de perturbations dans la distribution le lendemain matin. Il faut comprendre que les régions du Sahel et de Sfax sont alimentées en eau à partir des excédents des ressources en eau du Nord. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’il y a eu des pluies abondantes qu’on va trouver de l’eau potable à profusion sur tout le territoire. C’est une fausse idée car il faut du temps pour que les nappes souterraines se rechargent. Celles-ci se sont asséchées au cours des trois dernières années. La nappe de Zaghouan, à titre d’exemple, a enregistré une réduction de 80 mètres de ses ressources en eau. 8 mètres seulement ont été réalimentés en eau. La recharge en eau des nappes souterraines demande du temps.
A cause des changements climatiques, il y aura de plus en plus de journées caniculaires. Cela va-t-il se répercuter sur la fréquence des coupures d’eau à l’avenir ?
Nous aurons effectivement des épisodes de forte chaleur qui seront plus fréquents et plus prolongés au cours des étés prochains. Par conséquent, il va y avoir plus de pression sur le réseau de la Sonede. Les effets des changements climatiques commencent à se faire sentir dans les pays du pourtour de la Méditerranée à l’instar de la France qui a procédé cette année à des restrictions d’eau. Nous aussi nous allons subir les effets des changements climatiques. Quand il y a une forte chaleur, il y a forcément une consommation accrue d’eau. L’équilibre entre les ressources en eau et les besoins de la population reste précaire. La demande excessive en eau et la forte pression sur le réseau de distribution, notamment dans les zones hautes, en raison des fortes chaleurs risque d’entraîner des perturbations de la distribution de l’eau potable dans le futur.
Peut-on affirmer que le Tunisien consomme à outrance l’eau du robinet ?
L’eau est bradée en Tunisie. Elle ne coûte pas cher. Par conséquent, il est fréquent de voir l’eau potable servir pour laver à grande eau les pièces de la maison, la voiture… On utilise même l’eau potable pour laver devant chez soi. Ce comportement découle de l’impression de profusion et d’abondance qu’on a sur les ressources en eau d’autant plus que le coût de l’eau potable est peu élevé. Or, il s’agit d’une fausse idée. On n’est plus dans une situation d’abondance. Les ressources naturelles en eau sont en train de diminuer. En contrepartie, la demande et la pression sur les ressources ont augmenté à cause de l’expansion urbaine. Nous sommes passés d’une population de 3 millions à 12 millions d’habitants alors que la quantité des ressources dont nous disposons n’a quasiment pas changé. L’eau n’est pas abondante aujourd’hui comme on pourrait le penser. C’est pour cette raison que le Tunisien doit changer de mentalité. Nous devons nous adapter pour combattre les changements climatiques. Il faut rationaliser la consommation d’eau, surtout en période de canicule. Il faut reporter les usages secondaires de l’eau potable lorsqu’il y a des journées caniculaires et l’utiliser juste pour les choses prioritaires. La consommation de l’eau par usage se répartit comme suit: 11% de l’eau est exploitée dans les maisons, 5% dans le secteur industriel, 1% dans celui du tourisme alors que les agriculteurs consomment 83% des ressources en eau potable. Il y a des subventions et des programmes encourageants pour les agriculteurs afin d’utiliser des moyens d’irrigation économes et de rationaliser l’exploitation de l’eau potable. Notre stratégie est une composante de la stratégie du ministère de l’Agriculture pour l’utilisation de l’eau.
Qui sont les plus mauvais payeurs ?
J’estime que le citoyen ordinaire figure parmi les plus mauvais payeurs. Sur les 375 millions de dinars d’impayés cumulés par la société depuis l’an 2000, près de 300 millions de dinars se rapportent à des factures impayées par des citoyens ordinaires. Cela a des répercussions négatives sur les services et les prestations de la société.
Avez-vous lancé une campagne de recouvrement pour réduire le taux des impayés de la société ?
Depuis le mois de décembre, nous avons effectivement lancé une campagne de recouvrement et nous procédons par étapes. Nous commençons par lancer des avertissements aux abonnés et si ces derniers rechignent à payer leur facture, nous coupons l’eau. Nous pouvons décider même de suspendre le contrat qui nous lie à nos abonnés. Mais cela reste bien évidemment notre dernier recours car, généralement, le citoyen lambda finit par régler sa facture. Depuis 2000 et jusqu’à 2019, notre taux de recouvrement a atteint 98%. Le citoyen finit quasiment toujours par payer sa facture.
Les abonnés se plaignent de la piètre qualité des services de la Sonede et du manque de célérité qui caractérise l’intervention des agents de la Sonede. Ces derniers mettent, parfois, plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour intervenir en cas de panne, introduire l’eau dans les foyers… Qu’en pensez-vous ?
Il est vrai que la célérité pour la réparation des casses et des fuites laisse parfois à désirer. Le réseau de la Sonede comprend 55.000 km de conduites. Intervenir rapidement à travers tout le réseau requiert des moyens considérables. S’il y a une quelconque lenteur au niveau de nos interventions, c’est parce que nous sommes dans l’obligation de définir des priorités en fonction des moyens dont nous disposons. Les équipes de la Sonede interviennent pour réparer entre 60 et 70 casses par jour à l’échelle nationale. A cause du départ à la retraite d’un certain nombre de nos agents, l’effectif n’a cessé de baisser au cours de ces dernières années alors que le nombre d’abonnés ne cesse d’augmenter. L’activité de la Sonede s’est intensifiée, le réseau de la Sonede s’est étendu, le nombre de pannes a augmenté…Nous avons ouvert des concours afin de renforcer nos effectifs et ce dans le but de garantir la rapidité et la qualité des interventions sur le réseau de la Sonede
Avez-vous établi une cartographie des régions dans lesquelles le taux de raccordement est faible, voire très faible ? Comment la société prévoit-elle d’intervenir pour mettre fin au calvaire des habitants?
On enregistre des taux de desserte en eau potable de 100% dans les zones urbaines et de 94% dans les zones rurales. Cette desserte en milieu rural est gérée par notre société et les groupements de développement agricole qui sont élus par les citoyens. Les conseils d’administration assurent la responsabilité de l’alimentation en eau potable des régions dans le cadre de la gestion participative de l’eau en milieu rural. Ces derniers procèdent à la collecte d’argent afin d’assurer l’approvisionnement et l’entretien des puits, des forages, des stations… Le suivi des opérations est effectué à travers une inspection annuelle, un commissaire aux comptes… Les citoyens doivent s’acquitter de la facture de l’électricité nécessaire au pompage de l’eau, aux forages… et la Sonede n’est pas la seule responsable des coupures d’eau. Les groupements de développement agricole, étant aussi responsables de l’approvisionnement en eau potable dans les régions rurales, peuvent couper l’eau en cas de non-payement.
Dans plusieurs régions, le faible taux de raccordement à l’eau potable est responsable du clavaire des habitants obligés de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour trouver de l’eau. Paradoxalement, ce sont les zones se trouvant à proximité des barrages qui souffrent le plus de ce problème. Comment expliquez-vous cela?
La Sonede a prévu des mégaprojets afin d’assurer l’alimentation en eau potable et augmenter les dessertes en milieu rural d’ici 2030. Des projets d’amélioration du raccordement au réseau d’eau potable seront mis en œuvre dans les régions se trouvant à proximité des barrages de Jendouba, de Béja et de Bizerte mais cela reste insuffisant car il s’agit de zones reculées et dont l’accès reste difficile. Nous allons mettre en place ce qu’on appelle les « autoroutes de l’eau » pour améliorer le taux de raccordement dans ces zones. Nous avons achevé les travaux à Jendouba. Nous allons les démarrer à Béja et à la fin de cette année des travaux sont prévus dans le gouvenorat de Bizerte.
La Sonede a programmé 122 interventions au cours de cet été. Pouvez-vous nous en dire plus ?
En fonction des problèmes de distribution de l’eau potable observés l’été passé, nous sommes en train de définir les actions à réaliser pour l’été prochain. Nous avons programmé, pour cet été, 122 actions dans les zones où il y a eu un problème d’eau l’an dernier. Chaque année, nous programmons, à partir de septembre, les actions de passage de la pointe de l’été. D’autres actions sont également prévues pour l’été 2020.
Y a-t-il une stratégie pour renforcer l’alimentation en eau potable du Centre et du Sud du pays ?
Nous avons consacré 4.000 millions de dinars à la réalisation de mégaprojets qui sont en cours d’accomplissement. La moitié de ces projets concerne le dessalement. Le Centre et le Sud du pays sont, en effet, dépourvus de ressources en eau conventionnelles suffisantes. Nous observons un tarissement et une exploitation excessive des ressources en eau. Le dessalement de l’eau saumâtre a démarré à Kerkennah en 1983. Au total 15 stations de dessalement des nappes profondes salées ont été programmées. Depuis mai dernier, la station de dessalement de l’eau de mer de Djerba est entrée en exploitation. Le taux de salinité de l’eau potable dans l’île s’élève actuellement à 1,2 gramme par litre.
Deux autres stations de dessalement entreront prochainement en exploitation, à savoir celle de Ksour Essaf et de Zarat. Le coût du programme de dessalement s’élève à 2.000 millions de dinars. Il prendra fin en 2024 et permettra l’alimentation du Centre et du Sud grâce aux eaux non conventionnelles.
A quand les compteurs intelligents?
Les compteurs intelligents sont une composante de la stratégie de la Sonede prévue dans le cadre de la transformation digitale de la société. Nous avons tout un programme dans ce sens car nous voulons profiter des avancées dans le domaine du digital. Le premier chantier de ce vaste programme concerne les compteurs intelligents. Nous avons commencé par une expérience pilote dans une partie de l’île de Djerba consistant à tester les compteurs intelligents grandeur nature. Nous avons pour objectif de généraliser ces compteurs sur tout le territoire mais cela se fera selon la disponibilité des ressources financières. Le compteur intelligent présente plusieurs avantages. Il est possible pour tout abonné de s’informer et contrôler sa consommation à partir de son Smartphone. En faisant le suivi à distance de sa consommation, il peut se rendre compte s’il y a quelque chose d’anormal. Nous-mêmes, nous pouvons, grâce à ce procédé, rendre compte s’il y a une surconsommation ou une consommation anormale et avertir l’abonné concerné et intervenir en cas de branchement anarchique à titre d’exemple.
Le mot de la fin?
Nous sommes dans une zone de stress hydrique où la disponibilité de l’eau par habitant en Tunisie est inférieure à 450 m3. Nous sommes en dessous du seuil critique moyen qui est de 1.000 m3 par habitant.
C’est pour cette raison que nous avons adopté une stratégie visant à consolider les barrages afin de garantir une bonne gestion de nos ressources en eau. Notre devise est la suivante: gérer convenablement nos ressources en eau et rationaliser la consommation d’eau potable afin d’être à l’abri d’une pénurie d’eau.