Les variantes et les pépins

L’enregistrement des listes de candidats pour les législatives a démarré dès le lundi 22 juillet. Et il s’agit donc du premier jour d’acceptation des listes par les soins des instances régionales indépendantes pour les élections. Mais le starter n’est pas toujours au point.

Salah Riahi, président de l’Irie de Tunis1, a précisé que les listes des candidats pour les législatives d’octobre 2019 ont atteint le nombre de 3 vers midi et qu’ il s’est agi de listes partisanes, celle du Mouvement du peuple, du Front populaire­— soit une liste de coalition—  et d’une liste indépendante.

Le clivage du Front populaire en deux listes concurrentes  est un problème sérieux pour les électeurs « frontistes ». Spécialement ceux qui sont peu au fait des détails des conflits car ils ne savent pas lequel est le leur.

Autre pépin, la question de la loi que le président n’a pas promulguée, ce qui ralentit tout. Les listes des différentes tendances n’ont pas toutes été rendues publiques en même temps. Car le temps presse puisque les délais sont courts. Le bulletin numéro 3 pourrait entrer en jeu. Le parti Ennahdha, qui a vu Ghannouchi relooker toutes ses équipes régionales, a chargé de nouvelles têtes d’annoncer en conférence de presse la composition des listes et les têtes de liste dont une seule a échappé à l’œil vigilant du bureau exécutif et du président du parti. Surtout que ce bulletin est essentielpour les anciens prisonniers nahdhaouis.

Un nombre important de partis n’ont pas encore été en mesure d’aligner leurs équipes au complet, et certaines listes se sont même adonnées à ce sport national qu’est le tourisme politique. Avant d’être député !

Un autre problème préoccupe les candidats et les candidats à la candidature. Ce sont les conditions d’éligibilité introduites par les amendements constitutionnels que le président  de la République a refusé de signer.

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