Coupe de la CAF | Ce dimanche à 17h00, le CA défie Rivers United : Viser la passe de trois

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Le Club Africain plie désormais les matchs assez tôt, la plupart du temps en première période, avant de gérer, souffler, connaître un léger passage à vide pour ensuite sécuriser, blinder et terminer par mater son adversaire.

Mais qui arrêtera les Clubistes en C3 ? Dans le groupe C, l’équipe de Saïd Saïbi s’est donc emparé du leadership après l’avoir un temps partagé avec les Nigérians de Rivers United, tombés au Ghana contre Dreams FC, un onze antérieurement battu par le Club Africain à Radès. Quant aux coéquipiers d’Ahmed Khélil, leur détermination à Luanda a fait le reste contre l’Académica Petróleos Clube do Lobito, et résultat, le CA est aux avant-postes .

En réussite et surtout dominateur depuis son entrée en lice en phase des groupes, le CA se déplace au Nigéria avec un moral au beau fixe et avec le statut d’équipe à battre.  Au-delà de sa partition au stade 11 novembre de Luanda, globalement, le CA prolonge donc sa série d’invincibilité et aligne sept victoires consécutives toutes compétitions confondues (C3 et L1).  En clair, ce CA n’ a pas été aussi flamboyant depuis des années, même si tantôt il assure l’essentiel avant de penser à assurer le spectacle. L’autre spécificité du CA est en rapport avec le fait qu’il plie désormais les matchs assez tôt, la plupart du temps en première période, avant de gérer, souffler, connaître un léger passage à vide pour ensuite blinder et terminer par mater son adversaire.

Éviter les avertissements inutiles

On n’arrête donc plus le CA  mais attention à l’autosatisfaction et au relâchement cependant. Le CA est attendu au tournant, et bien au contraire, maintenant, il va falloir hausser davantage le niveau et le ton sur le terrain, tout en sachant aussi gérer ce qui doit l’être. A ce sujet, il revient au plateau technique de ne pas trop solliciter les organismes de certains et de ne pas trop tirer sur la corde. Aussi, Saïd Saïbi gagnerait à communiquer davantage avec les siens afin qu’ils évitent les cartons inutiles et les avertissements suspensifs (le cas du nigérian Kingsley Eduwo, absent en Angola). Bref, quand on joue sur plusieurs tableaux, l’on doit prendre en compte et composer avec maintes variables, endogènes et exogènes aussi.

Au Nigeria, si Rivers joue gros, le CA ira défendre son leadership. Les joueurs de Saïdi Saïbi, qui n’ont cessé de presser contre le repré angolais la journée précédente, connaissent désormais la musique mais devront toutefois soigner leur endurance globale en seconde mi-temps. Bref, si plus d’un joueur sait à présent élargir sa palette, comme Chiheb Laâbidi repositionné dans une position moins décalée, le joker Arfaoui qui peut jouer désaxé pour alimenter ses coéquipiers en bons ballons, et Hamdi Laâbidi, comme un poisson dans l’eau pour son retour en pointe, la gestion des passages à vide est aussi importante que celle des temps forts. Beaucoup de satisfaction à la récupération et en défense cependant. Devant Moez Hassen, Mohamed Amine Hamrouni, Ameur Omrani, Taoufik Cherifi et Gaith Zaalouni gagnent en  constance et en prestation. Quant à Ahmed Khélil, la sentinelle clubiste, sa personnalité sur le terrain s’affirme de jour en jour et quoi de plus normal pour un joueur armé de l’écusson de capitaine. Que dire aussi du piston «vétéran» Wissem Ben Yahia, premier de cordée quand il s’agit de revenir au charbon, ne pas rechigner à la tâche et y aller franco. Tout ce beau monde semble impliqué, déterminé et surtout organisé. Aussi, en attaque avec le buteur Srarfi, son alter ego Eduwo et le feu follet Hamdi Laâbidi, le CA fait mal quand il accélère et marque à la moindre négligence adverse. Les alternatives apportent leur fraîcheur une fois sollicitées, et l’on pense forcément aux Adem Garreb, Federico Bikoro ,Rami Bedoui, Skander Laabidi,Youssef Snana, Adem Taoues et autre Hammami, en attendant qu’une chance soit accordée au jeune Yahia Mtiri.

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