Hand — préparation de la CAN: En pensant à la virée nantaise

806

Les deux tests d’application livrés à la sélection B sont quand même jugés significatifs.


Décidément, on n’enviera jamais assez l’Egypte, celle-là même qui, par un… délit de lèse-majesté, a ravi à la Tunisie son prestigieux titre de reine du handball africain. En effet, alors que les Pharaons peuvent aujourd’hui s’enorgueillir d’effectuer une préparation rondement menée entre les rives du Nil et le Vieux continent, aidés en cela par les… largesses des autorités qui ont fait de cette discipline sportive leur cheval de bataille, nous, par contre, nous chantons un autre répertoire musical, en programmant en guise de préparation deux tests tuniso-tunisiens. C’est-à-dire face à la sélection B ! Une misère, quand on sait que Abdelhak Ben Salah et ses équipiers s’en sont donnés à cœur joie comme dans un galop d’entraînement. Et cela en infligeant à leurs adversaires deux lourdes défaites (30-21 puis 40-21). Arithmétiquement, on ne peut évidemment qu’apprécier, avec au compteur la bagatelle de 70 buts inscrits en 120 minutes de jeu. Le sélectionneur, lui, en a profité pour utiliser tous les joueurs à sa disposition afin de s’offrir plus de choix tactiques, alors que les vieux routiers Mosbah Sanai, Oussema Hosni et Marouen Chouiref, longtemps éloignés de la sélection pour les raisons qu’on sait, ont vite achevé leur période de réadaptation et de réintégration dans le groupe. Et c’est de bon augure, étant donné le plus que ce trio aguerri et expérimenté est capable d’apporter à la troupe. «Au-delà de l’ampleur des deux scores, le plus important à retenir de ces deux sorties c’est l’ambiance de sérénité qui règne actuellement au sein de la sélection où, prévalent une entente parfaite entre les joueurs, une saine émulation et une âpre concurrence sur les postes à pourvoir», nous affirme Zied Nattat, membre fédéral responsable du Sept national qui n’a pas non plus caché sa satisfaction quant à «la marge de progression constante de l’équipe dans pratiquement tous les domaines, aboutissement que je trouve logique d’une préparation non-stop entamée depuis plus d’un mois».

Chez les Tricolores 

Maintenant, à la question de savoir si l’absence de sparring-partners de valeur ne risquerait-elle pas d’influer négativement sur la qualité de cette préparation, M. Nattat répond en rappelant que «nous avons quand même fait bonne figure au tournoi international de Pologne et battu l’Algérie à deux reprises, outre le fait que nous allons, à partir du 4 janvier, affûter nos armes à Nantes où nous attendent deux tests de très haute facture contre la France (championne du monde, d’Europe et olympique) et le nouveau champion d’Asie, le Bahreïn, sans oublier nos deux ultimes rencontres amicales, plus tard à Hammamet, face à la Guinée et l’Algérie, avant de s’envoler pour Le Caire. Donc, on n’a pas chômé et je peux dire franchement que notre préparation n’est pas aussi mauvaise qu’on le pense».

Signalons que pour la virée nantaise, Patrick Casal n’a pas retenu, pour moult raisons, les joueurs Wael Chatti, Aziz Ben Hammouda, Tarek Jallouz et Yassine Ben Salem qui seront récupérés à l’occasion du stage suivant qui se déroulera à Hammamet à partir du 10 janvier.

Laisser un commentaire