Tous les yeux étaient rivés hier sur la Cour internationale de justice (CIJ), qui a prononcé son verdict dans l’affaire intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour génocide contre les Palestiniens à Gaza.
On s’attendait à un jugement fort au vu des charges et des griefs assortis de preuves sur les massacres horribles commis à Gaza, surtout que la CIJ avait bien juridiction pour se prononcer sur ce dossier. Certes, la décision de la Cour a été courageuse et forte mais elle pouvait aller encore plus loin. Ainsi, la CIJ n’a pas imposé à l’entité sioniste un cessez-le feu immédiat mais elle a ordonné de laisser entrer l’aide humanitaire. Certes, elle a choisi d’interdire à l’armée sioniste certains actes, comme celui de ne pas prendre pour cible les civils palestiniens, sans toutefois interdire les opérations militaires sionistes. Bien sûr, la Cour a déclaré qu’elle ne peut pas accéder à la demande d’Israël de classer la plainte car à ce stade, le tribunal n’est pas tenu de décider si l’Etat hébreu a violé la convention internationale contre le génocide. Pour elle, il est plausible qu’il y ait des signes de génocide, soit un risque potentiel qui doit être examiné dans le fond, mais cela prendra des années. Pourtant, chaque jour est un préjudice irréparable qui a lieu à Gaza avec ces massacres sionistes. Ces mesures améliorent un peu le vécu insupportable de tous ces hommes, enfants et femmes palestiniens, qui vivent sous les bombes et périssent dans la barbarie sioniste aveugle. C’est pourquoi ce verdict, qui sonne comme un éveil de conscience pour extirper la violence, s’apparente plutôt à une simple construction juridique dans un champ de mines qui menace de détruire toute l’humanité. Ainsi, ce jugement devrait se hisser à une volonté farouche de lutter contre l’injustice, contre l’horreur, contre la spoliation des terres et contre l’agression et le génocide. Ce verdict n’est qu’un pas en avant pour rendre justice à un peuple opprimé.
