MEMOIRE : Abdelmajid SAHLI

 

A la mémoire d’une mémoire infaillible, un témoin de la mémoire; mon très cher papa, l’inoubliable

Abdelmajid SAHLI
(Critique musical, journaliste reporter, prof et professeur encadrant à l’I.S.M., L’I.P.S.I., L’I.S.A.D. et C.N.M, retraité)

«Les êtres chers ne meurent jamais quand on les enterre, ils meurent quand on les oublie».
Triste fut et sera à jamais le jour de ton départ pour un monde meilleur, très cher papa.
Quatre dures années se sont écoulées, je ne pourrai jamais oublier ce jour tragique de ta disparition subite et atroce, très cher papa et la douleur demeure aussi vivace et intense que le jour de ton départ…
Tu as laissé un grand vide que personne au monde ne pourra combler et des larmes qui ne cesseront jamais de couler… Jour après jour et la blessure reste rebelle à toute cicatrisation.
Après toi et sans toi très cher papa, c’est le silence, la douleur, la tristesse, le chagrin, l’amertume, la déchirure, l’insécurité, l’inquiétude et le déracinement dans un monde injuste, hypocrite et ingrat surtout lorsqu’on est trahi par les siens. J’ai beaucoup souffert très cher papa… Si seulement tu étais là… Des traîtres, des lâches et des ingrats ont volé ton rêve… Tout ce que tu as dédié à ta fille choyée Hayet.
Tes livres et tes manuscrits pleurent… Mon cœur pleure…
J’ai toujours essayé d’affronter mon destin avec beaucoup de courage… Tu me manques tellement très cher papa… Comment continuer à survivre sans ton affection paternelle et maternelle inépuisable, sans ta sincérité, tes conseils, ton soutien et ton encadrement sans relâche. Je ressens toujours la présence de ton âme bienveillante. Merci infiniment d’avoir été un père si merveilleux… Merci de m’avoir trop protégée… Trop gâtée.
Si un père s’en va… tout s’écroule et s’en va… Le temps s’est arrêté pour moi. Il ne possède même pas le pouvoir d’estomper mes souffrances, d’alléger mes douleurs, ni me consoler ou me faire oublier l’image d’un père exceptionnel aimant sa fille plus que lui-même et je ne cesserai jamais de le répéter et de le réécrire.
Adieu, très cher papa. Ton image, ta voix, ta grandeur d’âme, tes sacrifices, tes articles, tes poèmes, tes émissions, tes conférences, tes manuscrits, ton samaï «Rahat el Mawt» «Rahat el Arwah»… Bref, tout ce que tu as écrit et enregistré… Tout ce qui a été volé demeurera gravé dans ma mémoire endolorie et mon cœur meurtri.
Repose en paix très cher papa ! Ta fille sera fidèle à tes nobles principes et convictions et elle réalisera tes vœux, les plus chers comme promis le jour de ton départ à jamais par une amère journée du vendredi 14 février 2020.
Je tiendrai ma promesse jusqu’au dernier soupir, et quoi qu’il en soit… quoi qu’il arrive…
Que tous ceux qui t’ont connu et aimé sincèrement aient une pieuse pensée pour toi et récitent la «Fatiha à ta mémoire».
Que Dieu le Tout-Puissant t’accorde Son infinie Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis!

Ta fille qui ne t’oubliera jamais en attendant la rencontre Hayet

Laisser un commentaire