Le bilan du génocide de la rue Al-Rashid, à Gaza, s’élève à 104 martyrs et environ 760 blessés : Un horrible massacre contre les civils palestiniens

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Le bilan du massacre commis par les forces d’occupation israéliennes, jeudi à l’aube, dans la rue Al-Rashid, à l’ouest de la ville de Gaza, s’élève à plus de 104 martyrs et environ 760 blessés, rapporte l’agence de presse Wafa.

Les forces d’occupation et leurs chars, stationnés sur la route côtière «Harun al-Rashid», dans la région de Cheikh Ajlin, à l’ouest de la ville de Gaza, ont ouvert le feu à la mitrailleuse sur des milliers de citoyens du nord de la bande de Gaza, en particulier de la ville de Gaza et de Jabalia et Beit Hanoun, qui attendaient l’arrivée de camions chargés d’aide humanitaire. Cela a fait des centaines de morts et de blessés.

Des sources médicales ont rapporté que les martyrs et les blessés ont été transférés vers les hôpitaux : complexe médical Al-Shifa, Kamal Adwan et Al-Awda, au nord de la bande de Gaza, indiquant que le nombre de martyrs est susceptible d’augmenter, compte tenu des cas critiques, de la grande pénurie de fournitures et de médicaments et du manque de personnel médical.

Le commissaire des Nations unies aux droits de  l’homme, Volker Türk, a condamné, jeudi, la poursuite de l’agression sioniste contre Gaza, qualifiant ce qui se passe de «massacre» qui doit cesser.

Türk a déclaré dans son rapport annuel (2023) sur la situation dans les  territoires palestiniens, y compris El Qods-Est : «Aujourd’hui, le nombre de morts a dépassé les 30.000. Des milliers de personnes sont portées disparues et beaucoup sont considérées comme ensevelies sous leurs maisons détruites. C’est un massacre».

Depuis le début de l’agression contre la bande de Gaza le 7 octobre, 31 hôpitaux sur un total de 36, ainsi que 152 établissements de santé, sont hors service en raison des bombardements, des destructions et de la privation de fournitures médicales, de carburant et d’électricité ont été partiellement ciblés.

La bande de Gaza, soumise à une agression sioniste continue sur terre, sur mer et dans les airs, vit dans des conditions humanitaires extrêmement difficiles, s’apparentant à la famine.

Les Nations Unies ont confirmé que les forces d’occupation sionistes empêchent « systématiquement » l’accès aux habitants de Gaza qui ont besoin d’assistance, ce qui complique la tâche d’acheminement de l’aide dans une zone de guerre qui n’est soumise à aucune loi.

Le porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Jens Laerke, a déclaré qu’il était devenu presque impossible de mener des opérations d’évacuation des malades et des blessés et d’acheminer l’aide dans le nord de Gaza, et que la situation devenait également de plus en plus grave et difficile dans le sud de la bande de Gaza.

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