Echos de la Filt | Pavillon de l’Italie, invitée d’honneur : Evelina Santangelo et Azza Filali échangent autour de leurs récents ouvrages

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Dans une rencontre dédiée à la poésie, deux romancières, l’Italienne Evelina Santangelo et la Tunisienne Azza Filali, ont échangé autour de leurs récents ouvrages respectifs : Le sentiment de la Mer et Malentendues.

Sous la modération de l’écrivain et journaliste Hatem Bouriel, chacune de ces deux voix a fait un voyage à travers les mots dans les récits et narrations des hommes et femmes dans l’immensité d’une mer infinie qui détient les secrets de ceux qui l’ont traversée et que les deux auteures se tournent, lors d’une conversation, pour porter leurs regards dans des opus différents.

L’auteure italienne parle plutôt de sentiment suite à un événement tragique qu’elle a vécu après la crise sanitaire mondiale du Covid la poussant à se ressourcer auprès de la mer, ce lieu d’apaisement mais aussi d’histoires d’hommes et de femmes selon un langage cinématographique.

Pour Azza Filali, la mer, qui représente cette donnée immédiate dans la conscience et qui a perdu cette notion de sérénité pour être apparentée au phénomène de l’émigration clandestine, est plutôt marquée par cette dramatique actualité qu’on ne peut ignorer.

Avec des approches différentes, les deux romancières partagent cependant cette mer dans les détails intimes des êtres et c’est là que réside le pouvoir de l’écriture : écouter et sentir la mer à travers les récits de femmes vivant dans la dérive mais qui détiennent cette force et cette énergie à ressentir et qu’on ne peut pas banaliser comme le soulignent les deux romancières.

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