L’Association «le pêcheur pour le développement et l’environnement» a tenu, mercredi, une réunion pour parler des préparatifs et discuter des prix de ces crustacés dont la pêche bat son plein durant les mois de mai et juin.
Pour l’agriculture, il y a des périodes pour la plantation, l’ensemencement, la moisson et la récolte. Et par conséquent, il y a également des saisons bien connues par les arboriculteurs qui évaluent l’état de maturité des fruits avant la récolte et la cueillette comme les olives, les agrumes, les dattes, les raisins, les pastèques… Idem pour les produits de la mer. En effet, comme on le sait, en Tunisie, la pêche est une activité économique importante dans presque toutes les villes côtières. Ce qui fait que tout au long de l’année, les marins-pêcheurs ne croisent pas les bras, indépendamment des conditions météorologiques. Et pour chaque espèce d’animal ou produit de la mer, il y a une période bien précise et commode pour sa pêche à l’instar des poissons bleus, les éponges, les fruits de mer, les sardines, la pêche en haute mer, les crevettes…
Marins-pêcheurs en colère
Concernant ces crevettes, l’association « le pêcheur pour le développement et l’environnement», présidée par Chamseddine Bourassine, en présence des marins-pêcheurs de la région et de tous ceux qui ont un rapport d’achat, comme les intermédiaires d’exportation ou des usines censées commercialiser ces produits, a tenu mercredi après-midi, à l’école professionnelle de pêche, une réunion pour parler des préparatifs et discuter des prix de ces crustacés dont la pêche bat son plein durant les mois de mai et juin. L’ambiance était assez tendue, en raison du prix qui varie apparemment entre 25 et 55 D le kg à l’heure actuelle. Les pêcheurs n’ont pas caché leur mécontentement. Ils ont, alors, décidé de boycotter la pêche des crevettes, du moins provisoirement.